Non retenu en équipe de France cet automne, Jules Plisson ne se laisse pas abattre et comprend le choix de Guy Novès à son égard.
Jules Plisson ne vit certainement pas les heures les plus glorieuses de sa jeune carrière. Son club de toujours le Stade Français, traverse une passe compliquée sur le plan sportif (actuel 9 ème du classement en Top 14) et sur le plan économique avec le départ de nombreux cadres comme Rabah Slimani ou encore Hugo Bonneval et de son entraîneur Gonzalo Quesada. À l’automne, le demi d’ouverture parisien n’a pas été rappelé en équipe de France alors que son concurrent au poste François Trinh-Duc a été blessé gravement. Le joueur de 25 ans évoque cette désillusion.
« Finalement ça m’a peut-être fait du bien de ne pas faire la tournée »
« C’était logique. Même quand j’ai été pris pour le stage de préparation je me suis dit c’était simplement parce que je figurais dans la liste Élite. Mais je ne me voyais pas resté. Que François Trinh-Duc et Jean-Marc Doussain soient devant moi c’était logique (…). Quand j’ai su que c’était Camille Lopez qui avait été appelé en remplacement de François j’ai trouvé ça logique. C’était normal que le staff prenne un joueur performant avec son club (…) J’ai parlé avec Guy (Novès) lors du stage à Perpignan. On a évoqué mon début de saison très moyen, mes erreurs en défense et mon manque de temps de jeu. Finalement ça m’a peut-être fait du bien de ne pas faire la tournée. Si j’avais joué et que je m’étais loupé, je me serais enterré. Avant, j’aurais été au fond du sceau de ne pas être appelé. Aujourd’hui, j’ai ce recul pour me dire « mec, tu n’as pas été bon ! » », a confié Jules Plisson dans un entretien pour L’Équipe.