XV de France : Galthié prend une grosse somme d'argent !
Axel Cornic

A quelques jours du premier match du Tournoi des 6 Nations 2024 face à l’Irlande, Fabien Galthié a déjà gagné une bataille. Il a en effet réussit à faire condamner le magazine Voici, qui en octobre dernier avait publié en Une des clichés du sélectionneur du XV de France ainsi que de sa compagne.

Alors que tout le rugby français avait encore la tête à l’élimination en quart de finale, Fabien Galthié a défrayé la chronique pour quelques chose totalement étranger au ballon ovale. Le magazine Voici avait en effet publié des clichés du sélectionneur du XV de France en octobre 2023, où on pouvait le voir dans le plus simple des appareils avec sa compagne, l’actrice Helena Noguerra.

Le magazine Voici condamné

La volonté du magazine était clairement celle de surfer sur la vague de la Coupe du monde, puisque Galthié et Noguerra sont carrément apparu en Une, avec le titre : « Pour oublier la défaite des Bleus, le sélectionneur du XV de France et l'actrice se sont offert une escapade très nature ! ». Le sélectionneur s’en était initialement amusé, mais cela n’a pas été le cas de sa compagne, qui s’était montrée très remontées dans les colonnes de Libération déclarant : « À une époque post #MeToo, à une époque où le consentement est enfin un sujet, je m'étonne que cela ne soit pas appliqué à cette presse charognarde ».

21.000 pour le couple Galthié-Noguerra

Le couple a ainsi décidé d’attaquer Voici et a finalement eu gain de cause. L’Équipe nous apprend que le magazine a été condamné à verser la somme de 21.000€ à Fabien Galthié ainsi qu’à Helena Noguerra, divisée en 12.000€ pour le premier et 9.000€ pour sa compagne. « L'article n'a d'autre objet que de satisfaire la curiosité des lecteurs à des fins mercantiles, au détriment du respect de la vie privée de ceux qui y sont mentionnés » a annoncé le tribunal. « Il convient de prendre en compte le fait que les photographies ont été à l'évidence captées à distance, au téléobjectif, et ce durant plusieurs heures voire plusieurs jours, ce qui démontre une surveillance préjudiciable de ses activités de loisirs et est susceptible de participer au sentiment de ''profond malaise'' qu'il invoque ».

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