XV de France : Il a craint le pire pour la Coupe du monde de rugby
Thibault Morlain

Ce jeudi, le XV de France va affronter la Namibie. Cette rencontre sera enfin l’occasion de voir Cyril Baille dans cette Coupe du monde. Blessé durant la préparation des Bleus, le première ligne de Fabien Galthié est de nouveau en forme et sera titulaire pour ce 3ème match du Mondial. Baille va donc enfin jouer, lui qui a douté un moment de pouvoir participer à ce tournoi. 

C’est le retour des stars du XV de France face à la Namibie. Si Fabien Galthié avait fait tourner face à l’Uruguay, cette fois, ça ne sera pas le cas. De plus, les Bleus vont pouvoir compter sur Jonathan Danty et Cyril Baille, blessés durant la préparation et qui avaient manqué les rencontres face à la Nouvelle-Zélande et l’Uruguay. Un soulagement notamment pour le première ligne du Stade Toulousain. Sélectionné par Fabien Galthié malgré sa blessure, Baille a redouté de ne pas pouvoir tenir sa place lors de cette Coupe du monde.

« Il y avait pas mal de stress »

Rapporté par Rugbyrama, Cyril Baille est revenu sur ses moments de doute suite à sa blessure. Le joueur du XV de France a alors avoué : « Si j’ai craint de ne pas pouvoir jouer la Coupe du monde ? Surtout au début quand je n’avais pas les résultats de l’image. J’étais un peu dans le flou. Il y avait pas mal de stress. Une fois que l’on a eu l’image, avec le staff, on a tout de suite défini une durée et mis des objectifs. Mais c’est vrai que le soir du match, je n’étais pas très serein. Quand tu te blesses à quinze jours d’une Coupe du monde, ce n’est pas évident. Mais ça a bien tourné pour moi, je suis un privilégié. Je me rends compte de la chance que j’ai ».

« Physiquement, je me sens bien »

Cyril Baille est finalement remis sur pied et il va donc jouer avec le XV de France face à la Namibie. A propos de ce match, il a d’ailleurs confié : « Je suis très heureux de retrouver le groupe, surtout dans un stade comme celui de Marseille. Et je suis très excité de démarrer. On a effectué un gros travail avec le staff médical et les préparateurs depuis un mois. Physiquement, je me sens bien. Je sais qu’il me faut un peu de rythme. Il y a plus d’excitation que d’appréhension ».

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