Tennis : Benoît Paire dézingue les organisateurs de Wimbledon !
La rédaction

Habitué des coups de gueule, Benoît Paire ne s’est pas privé d’envoyer un gros tacle aux organisateurs de Wimbledon.

Jeudi, Benoît Paire tentera de se qualifier pour le troisième tour de Wimbledon face à Roberto Bautista-Agut. Le Français est venu à bout mardi de Mikhail Youzhny (6-4, 6-4, 6-3) mais au-delà des raquettes et du gazon londonien, le 68ème mondial ne s’est pas privé de vivement critiquer les organisateurs du Grand Chelem, dans une interview rapportée par Tennis Actu.

« DU FOUTAGE DE GUEULE »

« Si les organisateurs savaient déjà que je n’aime pas Wimbledon ? Je pense qu'ils savent mais c'est comme cela depuis le moment où ils ont décidé de m'embêter depuis que je suis arrivé. C'est plein de petits trucs qui font que ce n'est pas top. Quand on arrive et que l'on n'a qu'une place c'est limite se foutre de la gueule du monde. Cela veut dire qu'un couple ne peut même pas venir. J'ai des amis qui sont venus ils ont fait la queue depuis 2h du matin juste pour trouver une place. C'est quand même vachement compliqué. J'ai dû prendre des badges de Federico Delbonis car ici ils sont OK pour rien. Cela veut dire que si je veux rentrer dans une voiture avec mes parents, mon frère, mon entraîneur, ce n'est pas possible car il ne faut pas être plus de quatre dans la voiture. Les autres font comment ? Ils rentrent à pied ? Mon entraîneur n'a pas le droit au véhicule ici. Donc il y en a deux qui rentrent à pied à chaque fois. Ce sont des choses que j'ai du mal à comprendre. Leur blanc c'est bien okay tout est beau c'est super mais bon au bout d'un moment faut évoluer sur certaines choses. Je ne joue jamais avec un short blanc mais toujours avec un short noir. Ici on est obligé de jouer en blanc car ils sont contents et que tout le monde est en blanc. Dans la journée au lieu d'être détendu on est obligé d'aller gratter pour une place, gratter pour un truc. On n'a pas le droit d'aller voir un match sur le Central quand on est joueur. Il faut arrêter de s'enflammer. C'est un beau tournoi mais ça va », peste Benoît Paire.

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