Alors que l'équipe de France de Coupe Davis a un nouveau capitaine en la personne de Yannick Noah, Gilles Simon avoue que la Fédération française aurait pu s'y prendre autrement lors du limogeage d'Arnaud Clément.
Après le quart de finale de la dernière Coupe Davis, la Fédération française de tennis décidait tout simplement de limoger Arnaud Clément et de faire appel à Yannick Noah pour reprendre le capitanat. Une décision qui a notamment dérangé Gilles Simon et ce dernier explique qu’il ne cautionne pas ce qui se passe en ce moment au sein de la FFT.
« Je ne suis pas à l'aise avec ce qu'il se passe à la Fédé »
« Je ne suis pas à l'aise avec ce qu'il se passe à la Fédération française ces derniers temps. Comme dans le cas de la destitution d'Arnaud Clément l'été dernier, la manière me paraît, au minimum, brutale. Je m'interroge et je trouve ça étonnant qu'on puisse licencier un capitaine de Coupe Davis ou, comme c'est le cas cette fois, un directeur général, sans autre forme de procès. Je suis joueur, je ne suis du côté de personne, mais je n'aime pas ça. À la limite, je vais juste recevoir trois coups de fil pour qu'on me dise: "Ferme là", c'est tout ce que je vais gagner (rire). Mais je pense que, en ne disant rien, on donne l'impression que les mecs s'en foutent. C'est faux », assure le tennisman français dans les colonnes de L’Équipe.