Tennis : Roger Federer et Novak Djokovic veulent révolutionner la Coupe Davis !
T.K.

La Coupe Davis va bientôt changer, la finale se déroulera sur un terrain dit « neutre » à partir de 2018. Une réforme qui passe mal auprès des Français, attachés au fait de jouer à domicile ou à l’extérieur, mais saluée par Roger Federer et Novak Djokovic…

L'idée d'une finale de Coupe Davis en terrain neutre agite le tennis français depuis l’annonce d’une réforme de la compétition par la Fédération internationale (ITF). Julien Benneteau et Yannick Noah via Twitter, puis Jo-Wilfried Tsonga en conférence de presse, ont tour à tour levé leur bouclier pour s'y opposer. Pourtant, du côté de l'ITF, il semble que les choses soient posées : dès 2018, finies les finales en terrain hostile ou familier, place au terrain neutre. Roger Federer et Novak Djokovic, quant à eux, n'ont découvert la réforme qu'en conférence de presse après leur 2e tour à Wimbledon. Si le Suisse considère que le simple fait de réformer est déjà une bonne décision en elle-même, le Serbe a quant à lui plaider un changement total de format de la compétition.

Djokovic pour « créer une compétition similaire l'Euro ou la Coupe du Monde de foot »

« Je suis surpris », a d’abord déclaré Roger Federer, « car c'est de jouer dans l'un des deux pays qui fait la beauté du truc, en fait. Après, c'est sûr qu'il y a un problème si tu la joues deux ou trois années d'affilée à l'extérieur. C'est une bonne idée de faire évoluer la Coupe Davis, car je pense que tout le monde a l'impression qu'il faut faire quelque chose… », a expliqué le Suisse. Un avis partagé par Novak Djokovic, qui souhaite carrément révolutionner le format de la Coupe Davis. « Cela fait des années que je dis que je suis en faveur d'un changement de format. L'actuel ne fonctionne plus. Depuis des années, on voit bien qu'il n'y a pas tant de grands joueurs que ça qui y participent. Il faudrait créer une compétition similaire à celle de l'Euro ou de la Coupe du Monde de foot : créer un événement qui aurait lieu sur deux semaines tous les deux ans », estime le numéro un mondial dans des propos recueillis par Tennis Actu à Wimbledon.

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