Cyclisme - Giro : Alaphilippe rassurant, vraiment ?
Alexandre Higounet

Alors que le Tour d’Italie débute samedi prochain du côté de Turin, Julian Alaphilippe se déclare confiant sur son niveau de forme et sa progression. Au-delà de sa déclaration de confiance, les résultats du double champion du monde traduisent-ils réellement une progression laissant espérer un grand Tour d’Italie ? Analyse.

A quelques jours du départ du Tour d’Italie, qu’il disputera pour la première fois de sa carrière et qu’il aborde avec beaucoup d’enthousiasme, Julian Alaphilippe a tenu un discours rassurant sur son état de forme : « Les sensations ? Ça va de mieux en mieux. Je suis content ».

« Ça va de mieux en mieux, je suis content »

Que faut-il en penser ? Depuis le début de saison, le double champion du monde tient un discours rassurant sur son niveau de forme et ses sensations, à part lors de l’approche du Tour des Flandres, où il se savait diminué par sa blessure au péroné. Le problème, c’est que cette confiance est loin de se traduire en terme de résultats. Encore la semaine dernière au Tour de Romandie, mis à part au prologue, qu’il a terminé à la troisième place, Julian Alaphilippe n’a pas réellement montré en course une réelle amélioration de sa condition.

Au-delà des mots, des résultats qui n’incitent pas à l’optimisme

Bien sûr, le leader de la Soudal-Quickstep n’apparaît pas hors du coup, et semble même plutôt bien. Mais dès que la course monte en intensité, il affiche tout de même des limites. Lors des deux arrivées au sommet, Alaphilippe a ainsi terminé au niveau de la 30ème place (30ème à 35’’ lors de la deuxième étape, 32ème à 4’04’’ sur la 4ème étape, la plus montagneuse), ce qui ne permet en aucun cas de conclure que son niveau physique s’améliore et qu’il est en route vers la grande forme. Surtout que le double champion du monde a carrément levé le pied lors de la dernière étape pour finir à plus de 7 minutes. Dans ces conditions, quand bien même Julian Alaphilippe affirme que ses sensations sont bonnes et qu’il va de mieux en mieux, il apparaît difficile de se montrer réellement optimiste à quelques jours du départ du Tour d’Italie, où la concurrence sera nettement plus relevée qu’au Tour de Romandie.

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