Arsenal - Cazorla : « En Angleterre, personne ne joue à 10 derrière »
La rédaction

Dans un entretien accordé au Daily Mail, le milieu d’Arsenal Santi Cazorla a vanté les mérites de la Premier League dont le niveau est, selon lui, bien supérieur à celui de la Liga.

Débarqué à Arsenal à l’été 2012 en provenance de Malaga, Santi Cazorla s’est rapidement adapté à la belle mécanique des Gunners dont il est aujourd’hui un élément incontournable. Après huit saisons professionnelles en Espagne, de Villarreal à Malaga en passant par le Recreativo de Huelva, le milieu de 28 ans est aujourd’hui ravi d’évoluer en Premier League.

« CE GENRE DE FOOTBALL N’EXISTE PAS ICI »

« En Espagne, c’est Madrid ou Barcelone loin devant tous les autres, alors qu’en Angleterre, il y a Arsenal, Tottenham, Manchester United, Manchester City, Chelsea et Liverpool. Peu de points nous séparent. Southampton est là aussi. Mais une équipe comme City peut se déplacer à Sunderland et perdre. C’est la force de ce championnat (…) En Espagne, contre les grosses équipes, tout le monde attend derrière le ballon. En Angleterre, personne ne joue à 10 derrière. Ce genre de football n’existe pas ici. Barcelone gagne ses matches 4-0 ou 5-0 et c’est la même chose pour Madrid. Arrive ensuite un Bayern Munich ou un Borussia Dortmund et là, tout le monde est surpris », a-t-il confié au Daily Mail avant d’évoquer l’excellent début de saison des Gunners.

« FACE À MU, NOUS AURIONS PU ENVOYER UN MESSAGE »

« Nous savons qu’à la seconde où nous ne mettrons plus la même intensité, nous allons commencer à perdre des points. Face à Manchester United, nous aurions pu envoyer un message et créer un écart avec nos poursuivants mais à la fin du match, nous nous sommes dits : ‘’L’année dernière on avait perdu 2-1 mais ils nous avaient marché dessus. Cette année, c’est différent. Quand on regarde les stats, il y deux tirs pour eux, deux tirs pour nous, et six corners à cinq.’’ Quelqu’un a apporté le journal et nous a montré que United n’avait eu que 39% de possession de balle. Et là on se demande : ‘’Pourquoi nous ont-ils battus '’’ »

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