EDF : les 3 options de Deschamps contre la Biélorussie
La rédaction

Didier Deschamps a laissé planer le doute quant à la formation qui sera alignée mardi soir au Stade de France contre la Biélorussie. Doit-il conserver son schéma gagnant en 4-3-3 ou en changer ?

Conserver le 4-3-3 pour faire briller Diaby
Didier Deschamps est un classique qui n’est pas très fan du changement. Selon lui, la solution la plus équilibrée reste le 4-3-3 et il ne devrait donc pas en changer pour affronter la Biélorussie. Fait important, c’est dans un milieu à 3 que s’épanouit le mieux Diaby, sans compter qu’il est toujours bon de préserver une ossature afin d’asseoir les automatismes. La question est finalement de savoir si le Gunner est en mesure d’enchaîner deux matchs internationaux aussi rapprochés. Le sélectionneur n’en doute pas… pour l’instant. « On doit garder ce qu'on a bien fait mais on doit amener plus de présence offensive. J'attends de voir comment les uns et les autres vont récupérer », a-t-il déjà confié.

Passer en 4-4-2 avec Giroud ou Gomis
C’était le schéma qu’avait choisi Deschamps à la Mosson pour affronter l’Uruguay en amical pour son premier match à la tête des Bleus. Celui-ci s’était révélé décevant, l’association Benzema-Giroud ne prenant pas. Si l’attaquant d’Arsenal semble opérationnel, pourquoi ne pas tenter d’associer KB9 à Gomis ? Entré en jeu en Finlande, le Lyonnais a bien commencé sa saison en Ligue 1 (3 buts). Sur la forme du moment, il mérite plus sa chance que Giroud, encore muet sous le maillot des Gunners. « Vu le match de Ribéry et celui de Ménez, ce ne serait sans doute pas un mal, estime Pierre Ménès. Cette équipe manque cruellement de profondeur. A un moment donné pour marquer il faut être devant le but ». Et puisque Ribéry ne convient pas à gauche, pourquoi ne pas le replacer en pointe haute du losange pour lui donner les clés de l’animation ?

Tester le 4-2-3-1 qui marchait bien à l’OM
En mixant avec son 4-3-3 classique, Deschamps a mené l’OM au titre de champion de France dans ce système de jeu. Mais, en Bleu, il n’a pas convoqué de vrai meneur de jeu. Comme pour le 4-4-2 en losange, il pourrait y faire jouer Ribéry et déplacer Benzema à gauche afin de rentrer plus souvent sur son pied droit. Evidemment, faire autant de changements est risqué (Diaby serait aussi plus reculé) et ne correspond pas au style très italien de Deschamps. Mais se frotter à la faible Biélorussie, privée de ses 3 meilleurs joueurs, qui plus est à domicile, est une excellente occasion de faire des tests grandeur nature. Car derrière les résultats, les spectateurs attendent aussi du beau jeu. Surtout au Stade de France.