PSG : Rabiot, la dernière surprise signée Ancelotti
La rédaction

Adrien Rabiot, le jeune milieu parisien âgé seulement de 17 ans, était titulaire samedi soir face au grand Barça. Loin d'être ridicule, la dernière pépite du centre de formation parisien pourrait pointer le bout de son nez dans l'effectif de Carlo Ancelotti cette saison.

De l’ombre à la lumière. Il est allé titiller les grands, samedi soir, au Parc des Princes. Certains disent de lui qu’il est la nouvelle perle du football parisien. A seulement 17 ans, Adrien Rabiot a montré à son coach qu’il pouvait compter sur lui cette saison et Carlo Ancelotti a apprécié sa performance : « Il mérite de jouer. C'est un joueur jeune. Il est très habile et a une personnalité. Lui aussi a su montrer ses qualités », a expliqué l'entraîneur du PSG. Adrien Rabiot, « important pour l’avenir » comme le dit l’italien, a démontré de belles dispositions hier soir. Présent dans les bons coups offensifs, il a animé le jeu et donné du rythme. Tout n'était pas parfait mais les 45 000 spectateurs présents ont découvert un nouvel espoir.

« Jouer la Ligue des Champions »

Celui qui a fait un essai à Manchester City à l’âge de 13 ans a signé son premier contrat pro le 2 juillet. Leonardo croit également en son nouveau protégé dont il apprécie le joueur et l’homme : « Il n’a que 17 ans et il est déjà formé. Sur le terrain comme en dehors, Adrien montre une très grande personnalité ». Champion de France il y a deux ans, ce milieu relayeur sait où il va : « J’ai encore tout à prouver. J’espère faire mes débuts en Ligue 1 cette saison et, pourquoi pas, des apparitions en Ligue des champions ». En tout cas hier, Adiren Rabiot a su donner le change aux stars barcelonaises. Alors pourquoi pas espérer quelques apparitions pour un jeune joueur pur produit de la formation parisienne, même si le milieu parisien est particulièrement fourni. Mais en l'emmenant en stage aux Etats-Unis, puis en le titularisant d'entrée face au Barça, Carlo Ancelotti lui a envoyé un signe : il aura sa chance.

Par Arnaud Boisteau