Vente ASSE : Il jette un énorme froid
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Entrée en négociations exclusives avec le groupe canadien Kilmer Sports Ventures, l'ASSE est sur le point de changer de propriétaire. Un nouveau projet pour les Verts qui semble très ambitieux, notamment grâce à la présence d'Ivan Gazidis, passé par Arsenal et l'AC Milan. Cependant, Romain Molina jette un froid et présente les premières zones d'ombre de ce projet de rachat.

Après de très longues années d'attente, l'ASSE a annoncé par le biais d'un communiqué que « les actionnaires de l’AS Saint-Étienne et le groupe Canadien Kilmer Sports Ventures entrent en négociations exclusives en vue de l’acquisition du club ». Un projet important est même promis aux Verts, mais Romain Molina calme les ardeurs autour de Kilmer Sports Ventures, mais également d'Ivan Gazidis, impliqué dans le projet de rachat.

«Faut pas oublier que ce groupe-là n'a aucun club hors de la ville de Toronto»

« Dans le même temps, l'enthousiasme incroyable de Bernard Caïazzo, qui force la main à Roland Romeyer, pose question. Et dans le projet qui a été présenté, alors on va s'appuyer sur de la data, la modernité, les jeunes, etc. Honnêtement, c'est très dur. Là, on te donne des grandes lignes. Faut pas oublier que ce groupe-là n'a aucun club hors de la ville de Toronto, que Gazidis ne connaît pas le football français. Tu as dirigé Arsenal et Milan, ok. Là ce sont des contextes différents », rappelle le journaliste sur sa chaîne YouTube, avant de poursuivre.

«Gazidis ne connaît pas le football français»

« Gazidis ne sera pas là continuellement à Saint-Etienne, ce qui pose aussi une autre question, parce qu'il devra s'appuyer sur des hommes évidemment qui sont déjà en place, peut-être d'autres personnes, alors il est accompagné de certains adjoints on va dire pour la data, pour pas mal de choses. On ne doute pas du côté professionnel. Sauf que là, c'est un monde complètement différent. Tu étais dans les très grands clubs, là tu arrives dans un club de niveau intermédiaire qui cherche à remonter, dans un contexte différent », ajoute Romain Molina.

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