Lucas : ses 7 anecdotes croustillantes
La rédaction

Le PSG a officialisé l’arrivée de Lucas Moura, qui posera ses valises en France en janvier prochain. Qui est vraiment le Brésilien ? Le 10 Sport a mené sa petite enquête.

Marcelinho, son premier surnom
Lucas a réalisé ses débuts à la célèbre « Marcelinho Carioca Academy ». L’école de l’ancien joueur des Corinthians est très célèbre au pays de la samba. Son physique est sa manière de jouer ont d’ailleurs valu à Lucas le surnom de son glorieux prédécesseur. Agacé d’être surnommé Marcelinho, le Brésilien exige qu’on l’appelle juste Lucas, les Corinthians étant les ennemis intimes de Sao Paulo… Cela dit, il doit rallonger son patronyme en Lucas Moura pour ne pas être confondu avec Lucas Leiva, avec qui il partage la sélection.

Ailier, meneur ou 9
Doté d’un gabarit moyen (1,72m), Lucas est réputé pour être solide sur ses cannes grâce à une morphologie développée sur le bas du corps. Droitier, il est un ailier qui dispose des qualités de débordement au-dessus de la moyenne mais sait aussi organiser le jeu en 10. Son poste préféré est toutefois attaquant axial pur mais son gabarit et son manque d’adresse devant le but l’empêchent de tenir ce rôle. Sa palette personnelle est pourtant complète. Sa vivacité dans le petit périmètre, son sens de l’anticipation, ses qualités de dribble et de passe sont remarquables.

3 transversales pour son premier match !
Lucas aura fait ses gammes à la Juventus SP et aux Corinthians avant de signer à Sao Paulo en 2005. Il n’a que 13 ans. Il brilla pour la première fois en 2010, lorsqu’il a pris part à la Copa Sao Paulo de Juniores, la compétition de jeunes footballeurs la plus prisée du Brésil. Ses prestations lui valent d’être promu en équipe première de Sao Paulo. Lors de son premier match, il se fait remarquer pour avoir trouvé la barre transversale à 3 reprises !

Lucas a toujours porté le n°7
Après Zlatan Ibrahimovic, le PSG sera-t-il à nouveau confronté à une histoire d maillots ? Lucas Moura, depuis ses débuts en carrière, a toujours fait des pieds et des mains pour porter le n°7. C’ests on numéro fétiche. A Sao Paulo ou en sélection brésilienne, il en a fait sa propriété. Jérémy Ménez est prévenu.

Il a déjà fait plier… l’Argentine
Au niveau international, il se révèle en janvier 2011, lors du Championnat d’Amérique du Sud des -20 ans… avec un certain Neymar. Il passe en équipe A deux mois plus tard, contre l’Ecosse et y marque son premier but en septembre contre l’Argentine. A partir de là, Lucas est alors vu comme le nouveau Kaka mais, pour le moment, il est considéré comme se situant derrière Oscar, toute nouvelle recrue de Chelsea et qui n’a qu’un an de plus que lui.

Un défaut : son individualisme
S'il est qualifié de talentueux, Lucas a des défauts. En premier : son individualisme. Ses partenaires et supporters de Sao Paulo l’ont déjà houspillé en ce sens. Ses anciens entraîneurs ont toujours soulevé noté ce point mais n’ont jamais trouvé la solution. En termes de concentration, Lucas pêche également sur 90 minutes. Il peut facilement sortir d’un match, notamment lors de rencontres au couteau comme les derbies. Si son talent est reconnu dans son pays natal, le Brésil s’interroge sur la suite de sa carrière en n’hésitant pas à le comparer à Denilson.

Une vie calme, un physique solide
Lucas est connu pour être rangé et très discret en dehors des terrains. Son rythme de vie semble paisible et sain, ce qui peut expliquer sa propension à n’avoir jamais été blessé, contrairement à un autre phénomène, Ganso.