«Inespéré», il écœure le PSG et jubile !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Champion de France en 2012 avec Montpellier, Benjamin Stambouli revient sur l'incroyable saison du MHSC qui avait devancé sur le fil le PSG, fraîchement passé sous pavillon qatari. L'actuel milieu de terrain reconnaît d'ailleurs que ce titre était complétement «inespéré».

En 2011, le PSG est racheté par le Qatar et réalise un énorme mercato pour se renforcer. Les Parisiens sont donc les grands favoris pour le titre et sont même leaders à mi-saison, le moment choisi par la direction du PSG de remplacer Antoine Kombouaré par Carlo Ancelotti. Et pourtant, c'est Montpellier qui va arracher le titre à la surprise générale en 2012. Milieu de terrain du MHSC à cette époque, Benjamin Stambouli reconnaît que c'était totalement inattendu.

«Quand c'est aussi inespéré, cela a un goût très particulier»

« Quand c'est aussi inespéré, cela a un goût très particulier. C'était magique sportivement, extraordinaire humainement. On a prouvé que, même avec un petit budget, quand un club arrive à créer une belle alchimie, de grandes choses peuvent arriver. Chacun adore ces histoires où David terrasse Goliath. Avec René Girard, un entraîneur très fort pour nous motiver, cela m'a permis d'imaginer que tout était sans cesse possible », assure le milieu de terrain du Stade de Reims dans les colonnes de L'EQUIPE avant de revenir sur son passage au PSG.

«Au PSG, j'aurais peut-être pu m'affirmer encore plus»

« Chez les Spurs, j'ai compris qu'il n'y a pas que le rectangle vert qui compte et je n'ai pas pu jouer tous les matches que je méritais (25 apparitions toutes compétitions confondues, dont 17 comme titulaire). Je n'ai pas accroché avec le coach, Mauricio Pochettino. Mais je retiens que je n'ai jamais lâché pendant ses entraînements hyper exigeants physiquement. J'ai toujours gardé le cap et j'ai eu une issue favorable, car Paris est venu me chercher. Là, j'ai énormément appris, en particulier avec Thiago Motta et sa culture tactique, un super mec avec qui cela avait été chaud comme adversaire. Au PSG, j'aurais peut-être pu m'affirmer encore plus, montrer davantage de personnalité », ajoute Benjamin Stambouli.

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