Bercé dès le plus jeune âge par les bruits de moteur ou l’odeur des crampons, c’est tout naturellement qu’Arthur Montagne va se tourner vers le sport. Un amour qui débutera par un crève-cœur : le décès d’Ayrton Senna au terme d’une effroyable journée de mai 1994. Mais du haut de ses 5 ans, le jeune Arthur en est persuadé, la F1 pilotera sa vie. Jacques Villeneuve et Fernando Alonso en seront les principaux acteurs. Puis c’est autour du foot d’entrer dans son quotidien grâce aux talents de plusieurs numéros 10. Raï et Zinedine Zidane qui offrent les premières grandes émotions sportives à Arthur Montagne avec la Coupe des Coupes remportée par le PSG en 1996 puis la Coupe du monde 1998. Ronaldinho complétera la panoplie. Plus de doute, travailler dans le sport devient un rêve.
Un rêve qui doit se transformer en une ambition réalisable. Malgré quelques prouesses le dimanche matin sur les terrains franciliens ou certains chronos sympathiques sur les circuits de karting, l’idée d’une carrière de sportif professionnel s’écarte d’elle-même. Faute de moyens, mais surtout de talent. C’est donc vers le journalisme que la suite de l’histoire va s’écrire. Après un baccalauréat économique et social, et une dextérité naissante pour les mathématiques, c’est finalement une licence de Lettres Modernes qui viendra s’ajouter à son palmarès. La passion de l’écriture va ainsi naître, et la formation à d’autres médias, au sein de l’Institut Européen de Journalisme (IEJ), n’y changera rien. Après un Master de journalisme de sport, le rêve devient réalité.
Sa carrière débute ainsi par une signature au sein de la rédaction du 10 Sport quelques semaines après la Coupe du monde 2014. Un premier pas dans le monde du journalisme au sein d’une rédaction jeune et dynamique. Passionné par le mercato et ses petites histoires, c’est donc le parfait endroit pour faire ses preuves. Stagiaire, puis pigiste, le premier contrat professionnel arrive finalement en 2016. Fan de Fernando Alonso et Juan Pablo Sorin, ce sont finalement les fidèles Paolo Maldini ou Francesco Totti qui pourraient devenir les modèles d’Arthur Montagne.
Expertises :
Capable de s’enflammer pour un tir sans-faute de Martin Fourcade ou une attaque de Tadej Pogacar sur les routes du Tour de France, ou bien de s’extasier sur un coup droit de Rafael Nadal ou une victoire de Fabio Quartararo, Arthur Montagne est un boulimique de sport. Mais c’est bien au son des V10 puis des V8 des Formule 1 qu’il a grandi avant de se passionner également très jeune pour le football. En bon Parisien, l’intérêt pour le PSG a rapidement pris le dessus sur le reste. Après le faste des années 1990 et les galères du début du siècle, il rêve désormais plus grand.
En Bref :
Un sportif : Fernando Alonso. Le charisme, le talent, l’expérience. Il a tout. Avant lui, j’aimais bien la F1, après lui c’est devenu une passion. Ses titres en 2005 et 2006 restent gravés dans ma mémoire. Avec des bons choix de carrière, il serait encore plus dans la légende de la F1.
Un footballeur : Juan Pablo Sorin. 26 matches, 0 défaite. Jamais un joueur n’aura laissé une telle trace en une seule saison au PSG. La grinta, la classe et l’efficacité, comme ne pas l’aimer ?
Un club : Le PSG. En bon Parisien, comment ne pas supporter le club de la capitale ? Bercé par les exploits de Rai, puis les buts de Simone, j’ai été ébloui par le talent de Ronaldinho et soulagé par le but de Diane. Avec le PSG, on a tout connu, et on essaie maintenant de rêver plus grand.
Un entraîneur : Unai Emery. Injustement critiqué et moqué pendant deux saisons, Emery est l’entraîneur du PSG qui m’a procuré le plus d’émotion. Le 4-0 contre le Barça ou le 5-1 au Vélodrome contre l’OM resteront dans la légende.
Un président : Michel Denisot. Discret et efficace, il a incarné le faste du début des années 1990 du PSG version Canal+. Avant le Qatar, c’est lui qui nous a fait rêver plus grand.
Une victoire : Fernando Alonso au GP de Saint-Marin 2005. La naissance d’un champion. Le jeune Alonso résiste à la légende Schumacher. Avec la Ferrari dans ses échappements, l’Espagnol tient tête au septuple champion du monde avec une défense digne des plus grands. J’étais beaucoup plus stressé que devant ma télé que lui dans sa monoplace. Légendaire.
Une défaite : La remontada. Tout supporter du PSG se souvient de ce qu’il faisait le 8 mars 2017. Moi je faisais les notes du match, enlevant un point à chaque joueur après chaque but encaissé en fin de match. Plus qu’une défaite, c’est un traumatisme.
Une compétition : La Ligue des champions. J’aurais pu dire la Coupe du monde ou l’Euro, mais avec l’équipe de France, on a déjà connu le succès. J’espère maintenant que le PSG remportera la Ligue des champions pour savoir quel est le sentiment le plus fort.
Un souvenir d’enfance : La mort d’Ayrton Senna. L’angoisse de mon père en attendant fébrilement l’annonce du décès d’Ayrton Senna à la radio restera probablement comme le souvenir sportif le plus intense de ma vie.
Un rêve : Un troisième titre de champion du monde pour Fernando Alonso. Cela semble impossible, mais c’est pour ça qu’on en rêve. Et bien que je sois patient, j’attends ça depuis 2006. C’est quand tu veux Fernando !
