NBA : « Il n’y a pas photo », Victor Wembanyama impressionné par les installations des Spurs
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

L’arrivée de Victor Wembanyama ne constitue pas la seule nouveauté pour les San Antonio Spurs, qui se familiarisent également avec leur tout nouveau centre d’entraînement cette semaine. Le Victory Capital Performance Center, où se déroule actuellement le camp d’entraînement de l’équipe, est incomparable avec les installations françaises selon le rookie.

C’est dans une nouvelle maison que les San Antonio Spurs écriront le prochain chapitre de leur histoire. Alors que le training camp a débuté il y a deux jours, les joueurs explorent encore le Victory Capital Performance Center et son terrain flambant neuf. Ce joyau, à la hauteur des meilleures franchises de la NBA, n’a pas d’équivalent en France selon Victor Wembanyama.

« Il n’y a pas photo. Mais, en même temps, c’est difficile de comparer compte tenu des différences de budget » a relevé Wemby ce mercredi, après une séance d’entraînement collectif. « L’installation en soi, il n’y a même pas de comparaison possible. Il pourrait y en avoir une avec l’ASVEL, parce qu’on voit qu’il y a de l’expertise et un peu de connaissance, un petit peu l’INSEP aussi. Sinon, ça n’existe nulle part ailleurs. »

Une nouvelle salle pour une nouvelle ère

Situé au nord-ouest de la ville, sur le campus de « The Rock at La Cantera », le complexe respire la modernité. Le projet, dont le coût s’élève à environ 500 millions de dollars, a été conçu à la fois pour les joueurs et les fans. Les athlètes disposent de tout l’équipement nécessaire pour progresser et récupérer : des dispositifs d’analyse de mouvement, un centre d’hydrothérapie, des espaces de relaxation… « Je pensais à déménager », plaisantait Gregg Popovich, le coach des Spurs, lundi. « Je ne sais pas pourquoi je partirais ailleurs pour dormir alors que je pourrais le faire ici et me lever le matin en étant déjà au travail. C’est ce genre d’endroit. C’est vraiment une maison. » Le campus, encore en construction, comprendra également des zones dédiées aux fans, pour se réunir et regarder les matches. Les travaux devraient s’achever en 2024.

L’équipe a quitté son ancien centre d’entraînement, qu’elle occupait depuis 2002, pour s’installer ici. Mais les bannières de champions NBA les ont suivis et la salle marque à sa manière, comme l’arrivée de Victor Wembanyama, le début d’une nouvelle ère. « Il est immense et je pense qu’il nous affecte de manière très positive », a jugé Jeremy Sochan. Rejoint par Wembanyama : « Il n’y a pas un truc (qui l’a marqué en particulier, Ndlr). C’est plus la somme et le fait que tout ait un sens. »

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