NBA - Victor Wembanyama : « Je ne me sens pas comme une star »
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Pendant sa première saison en NBA, Victor Wembanyama s’est réellement établi comme une star internationale. . Le Français se classe troisième parmi les joueurs avec le plus de visibilité sur les plateformes de la ligue, juste derrière les légendes LeBron James et Stephen Curry. « Je ne me sens pas du tout comme une star », a-t-il pourtant confié lors d’une interview avec un petit groupe de médias français, dont Le 10 Sport.

Dès son arrivée en NBA, Victor Wembanyama s’est imposé comme l’un des nouveaux visages de la ligue. Le statut du rookie des San Antonio Spurs a complètement changé au fil des matches, mais il n’en prend pas la pleine mesure. Interview.

Ton statut a changé, en France comme aux États-Unis ces derniers mois. Tu es désormais une star qui dépasse le cadre de son sport. Le ressens-tu ?

Oui, bien sûr. Après, je suis vraiment déconnecté de tout ça dans ma vie privée, donc je ne me sens pas du tout comme une star. Mais ce qui m’a marqué, c’est l’impact que le joueur ou « l’idole » peut avoir sur beaucoup de gens, sur la jeunesse notamment, que ce soit en positif et négatif. On essaie que ce soit positif au maximum.

As-tu le sentiment d’avoir conquis le cœur des Français également ?

Ça, je ne sais pas. J’ai toujours ce sentiment que le basket reste vraiment dans une sphère assez fermée en France, et pas très grand public comme aux États-Unis. Mais peut-être que je me trompe. Et franchement, j’ai hâte de voir comment ce sera en France quand je rentrerai. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre.

Tu es un joueur spectaculaire. Tes highlights sont souvent mis en avant sur les réseaux sociaux et les gens regardent même tes entraînements avec fascination. Est-ce quelque chose que tu apprécies ?

J’aime les highlights. Pour moi, c’est parfois comme de l’art, comme de la danse. Ensuite, à l’échauffement, j’essaie de tester de nouveaux dunks, de nouvelles techniques, parfois des choses que je ne pensais pas être capable de faire. Donc oui, c’est vraiment un univers à explorer, c’est une belle chose que nous faisons sur le terrain.

Dans le flot d’amour que tu as reçu cette saison de la part des fans, y a-t-il un souvenir ou un message qui t’a marqué ?

Oui. Un jour sur Instagram, il y a un petit que je ne connaissais pas qui m’a envoyé un message, juste pour me dire que j’étais son joueur préféré. Ça m’a touché, et du coup je lui ai répondu. Je pense qu’il était content (il sourit).

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