Cyclisme - Mercato : Alaphilippe se fait recaler pour son avenir
Thibault Morlain

Alors que Julian Alaphilippe a encore un an de contrat avec la formation Soudal Quick-Step, son avenir fait l'objet de nombreuses rumeurs. Dernièrement, il a de plus en plus été question d'un possible départ du compagnon de Marion Rousse. Mais pour aller où ? Alors qu'Alaphilippe dispose d'une très belle cote sur le marché, sa valeur est toutefois élevée. Ainsi, certaines équipes se sont d'ores et déjà retirées de la course.

A 31 ans, Julian Alaphilippe est devenu l'un des étendards du cyclisme français. Avec ses performances, le double champion du monde dispose aujourd'hui d'une cote de popularité énorme. Toutefois, la carrière d'Alaphilippe laisse quelques regrets à certains observateurs. En effet, le compagnon de Marion Rousse n'a pour le moment jamais couru pour une formation française. Cela pourrait-il être résolu dans les mois à venir ? Alors que Julian Alaphilippe va entrer dans sa dernière année de contrat avec la Soudal Quick-Step, son avenir fait débat...

« Il n'est pas dans mes moyens »

Julian Alaphilippe ne rejoindra en tout cas pas le Groupama-FDJ. En effet, dans des propos accordés au Journal du Dimanche, Marc Madiot, manager général de la formation française, a été très clair concernant une possible arrivée du double champion du monde : cela ne se fera pas pour des raisons économiques. « En fin de contrat l'année prochaine, Alaphilippe pourrait-il trouver sa place dans mon équipe ? Au-delà de l'aspect sportif, il n'est pas dans mes moyens. Il faut être réaliste, il y a des choix. Les arbitrages sont à la fois sportifs et budgétaires », a lâché Madiot à propos d'Alaphilippe.

Bernaudeau attend l'appel d'Alaphilippe

En revanche, TotalEnergies est prêt à accueillir Julian Alaphilippe. L'intérêt n'est pas nouveau et récemment, Jean-René Bernaudeau avait interpellé le coureur de la formation Soudal Quick-Step, expliquait que c'était à lui de faire le premier pas : « Là je ne veux pas jouer, car toutes ces histoires me déplaisent. Je pense que Patrick Lefevere l’a assez malmené dans la presse au printemps et c’était mon idée il y a quelques mois de lui dire "Est-ce qu’il n’y a pas moyen d’ouvrir la discussion puisque ton patron te critique ouvertement ?". Mais il n’y a pas eu de discussion donc aujourd’hui je ne bougerai pas. J’attends que le téléphone sonne. Julian il a mon téléphone, il m’aime bien donc affaire à suivre ».

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