Cyclisme : Bientôt un grand leader français pour le Tour ?
Alexandre Higounet

L’Etoile de Bessèges, première course par étapes française de la saison, qui s’est achevée dimanche, vient d’apporter la confirmation des grandes qualités de Kevin Vauquelin, deuxième au classement final et vainqueur du chrono, sur les épreuves de moins d’une semaine. A voir désormais sur trois semaines et face à la haute montagne.

Deuxième du classement final de l’Etoile de Bessèges derrière Mads Pedersen, tout en remportant le contre-la-montre le dernier jour, Kevin Vauquelin, le leader de l’équipe Arkea-B§B Hôtels, a démarré sa saison sous les meilleurs auspices, affichant un niveau de forme déjà avancé.

« Devant, c’est quand même Mads Pedersen »

Après la course, dans des propos rapportés par cyclismactu.net, Vauquelin a notamment commenté : « C'est une concrétisation de tout le travail accompli durant l'hiver avec l'équipe sur le contre-la-montre, donc c'est plutôt satisfaisant. Le chrono, c'est un combat contre soi-même, donc il fallait tout donner, et la victoire au bout est un bonus. Mais le principal objectif, c'était le classement général. Après, les jambes répondent bien, et devant c'est quand même Mads Pedersen, ancien champion du monde. Je pense que je n'ai pas à rougir. Je finis 2e du général, l'écart est assez faible. J'arrive à revenir sur ce chrono alors que l'année dernière il m'avait mis 12 secondes, je pense que c'est ça qui est important à souligner. Ça a été une très belle semaine, l'équipe a été au top, on a tout bien fait pour notre objectif du classement général. Je pense qu'on ne pouvait pas faire beaucoup mieux, il n'y avait pas les ouvertures adéquates ».

S’il passe la haute montagne…

Si Kevin Vauquelin a idéalement lancé sa saison, il est clair que ce type d’épreuve par étapes de quelques jours, sur un terrain vallonné et disposant d’un contre-la-montre, correspond tout à fait à ses qualités. Pour le leader de l’équipe Arkea B§B Hôtels, la véritable question est désormais de savoir s’il est en mesure de maintenir ce niveau sur un grand Tour de trois semaines, et surtout s’il est capable de passer la haute montagne, ce que sa confrontation avec la Vuelta l’an dernier n’a pas permis d’établir. Si tel était le cas, alors, compte tenu de ses grandes qualités de rouleur, Vauquelin aurait le parfait profil pour décrocher une place dans les 10 voire dans les 5 au Tour de France.

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