Liverpool : « Suarez ? Ça ne l’a jamais dérangé que 60 000 personnes le considèrent comme un fils de p… »
La rédaction

Le magazine So Foot retrace le parcours de l’enfant terrible du football uruguayen Luis Suarez dans son édition du mois de février. Morceaux choisis.

Débarqué à 13 ans au Nacional Montevideo, Luis Suarez débute en équipe première en mai 2005 un soir de Libertadores, face à Junior de Barranquilla. Il n’a que 18 ans et une seule idée en tête. Marquer. Des buts et les esprits. Le coordinateur de la formation de l’époque Daniel Enriquez se souvient.

« IL NE S’EST JAMAIS CACHÉ »

« Je me rappelle ses premiers matches, sourit Enriquez. Il frappait, et il frappait encore, sauf que ça ne rentrait pas. Les supporters le sifflaient, l’insultaient. » De quoi le faire changer d’attitude ? « Tu parles, ça ne l’a jamais dérangé que 60 000 personne le considèrent comme un fils de pute, répond Murmullo Perdomo. À l’intérieur de lui, il riait. Il ne s’est jamais caché car il savait que quand ça allait rentrer, tout le monde changerait d’avis. »

« JE NE SAIS S’IL CROIT EN DIEU, MAIS DIEU, LUI, CROIT EN LUIS SUAREZ »
« Tout ce qu’il fait sur le terrain, c’est pour gagner, explique son entraîneur à Groningue Ron Jans. Donc s’il faut insulter, plonger, faire une faute, il le fait. Avec lui, le football n’est pas une guerre, mais presque. Il est obnubilé par la victoire. Je n’approuvais pas toujours ce qu’il faisait, mais j’aimais sa mentalité. » « Son triomphe, c’est d’avoir cru en lui, poursuit son ami d’enfance Mathias Cardacio. Je ne sais pas s’il croit en Dieu, mais en tout cas quand tu vois d’où il est venu et tout ce qu’il a réalisé, tu te dis que Dieu, lui, croit en Luis Suarez. »

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