Boudjellal se lâche sur l'OM après l'incident en Coupe de France
La rédaction

Ce samedi, Hyères, pensionnaire de National 2 s'est incliné (0-2) en 32e de finale de Coupe de France contre l'OM. Une rencontre qui a été marquée par l'énorme faute d'Eric Bailly sur Almike Moussa N'Diaye, admis en réanimation à la suite de ce geste non maîtrisé. Le défenseur marseillais et l'OM ont pris la mesure de la gravité de l'événement et leur attitude a été saluée par Mourad Boudjellal, président du club varois. 

À la quinzième minute de la rencontre, Eric Bailly loge ses crampons sur la poitrine d'Almike Moussa N'Diaye. Le milieu de terrain est alors conduit à l'hôpital en réanimation par mesure de précaution tandis que le marseillais est évidemment expulsé et risque désormais 4 à 6 matchs de suspension. Après la rencontre, les dirigeants de l'OM et Eric Bailly se sont montrés très classes après cet incident majeur. 

«Les gens de l'OM ont été nickels»

Alors que la rencontre entre l'OM et Hyères a été marquée par la grossière faute d'Eric Bailly, le joueur marseillais ainsi que la direction ont adopté un comportement salué par Mourad Boudjellal : «Les gens de l'OM ont été nickels. Pablo Longoria est venu le voir aujourd'hui. Ils sont venus s'excuser, pour nous c'est vraiment un fait de jeu», a d'abord expliqué le président du club varois avant d'ajouter : «Il a été admis en réanimation à l'hôpital Nord de Marseille, on était assez inquiets hier. Il est touché aux poumons, les côtes et au foie. Aujourd'hui ça va mieux, il est hors de danger. Il est gardé à l'hôpital, j'irai le voir demain». 

«Il s'est excusé 150 fois, on sentait le gars qui n'était pas bien»

Le geste d'Eric Bailly n'est pas sans conséquence pour la saison d'Almike Moussa N'Diaye comme l'a expliqué Mourad Boudjellal dans des propos rapportés par RMC Sport : «Je ne suis pas là pour juger le joueur de l'OM. Malheureusement il y a des accidents dans le sport. C'était un match à enjeux, avec de l'engagement. En aucun cas, on ne dira que c'est un acte volontaire ou un attentat», a confié l'ancien dirigeant du RCT alors que son milieu de terrain devrait être absent «plusieurs mois». En revanche, Mourad Boudjellal n'incrimine pas Eric Bailly, au contraire : «Il s'est excusé 150 fois, on sentait le gars qui n'était pas bien». Reste désormais à déterminer quelle sanction écopera l'Ivoirien, qui risque 4 à 6 matchs de suspension. 

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