Équipe de France : « Evra fut comme un gosse émerveillé »
La rédaction

Promu capitaine en mai 2010, à l’occasion d’une rencontre face au Costa Rica, Patrice Evra est resté attaché au brassard. Un lien évoqué par François Manardo, ancien attaché de presse des Bleus.

« En découvrant un soir de mai 2010, à l'entrée du vestiaire des Bleus au stade Bollaert de Lens, qu'il était promu capitaine de l'équipe de France (victoire 2-1 face au Costa Rica), Evra fut comme un gosse émerveillé. Lui, l'ex-attaquant besogneux passé par les affres des divisions mineures en Italie, le gamin francilien non formé au moule de l'Institut national du football, voilà que lui revenait l'insigne honneur de porter le brassard national, et de surcroît à l'occasion d'une Coupe du monde. » Dans son récit rapporté par Le Monde, François Manardo revient sur la relation entre Patrice Evra et le capitanat. Une relation complexe dès le début.

« IL OUBLIA DE SE PROTÉGER »

Le soir de la rencontre face au Costa Rica, Raymond Domenech n’avait prévenu personne. Proche de Patrice Evra, William Gallas n’apprécia pas de voir le brassard lui échapper. Ce qui a tendu les relations dans le groupe : « Après Lens et jusqu'en Afrique du sud, Evra accorda à ce brassard une telle importance – mais qui l'aurait alors blâmé ' – que le poids de ce bout d'étoffe se transforma rapidement en boulet. Et à ce jeu-là, Patrice oublia de se protéger. »

« LE BOSS, C’EST DIDIER DESCHAMPS »

Très attaché au brassard, Patrice Evra ne l’a pas réclamé lors de son entretien accordé à Téléfoot : « Je n’ai pas de statut, je suis un joueur de l’équipe de France, que j’ai le brassard ou pas, j’aime aider les autres, que je joue ou ne joue pas, je ne peux pas m’interdire de dire ce que je pense. Mais il y a un seul boss, c’est DidierDeschamps ». Le boss a déjà un avis sur la question…

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