Victorieux face au PSG hier soir 1-0, les joueurs lyonnais sont les deuxièmes après ceux d’Evian TG à avoir fait tomber les Parisiens. Pour Pierre Ménès, les Lyonnais doivent servir d’exemple aux autres clubs de ligue 1.
Les millions d’euros investis sur Cavani, Pastore, Thiago Silva, Lucas, Lavezzi ou encore Marquinhos ont fait entrer le PSG dans une nouvelle ère. Monstre financier, le PSG l’est aussi devenu sur le terrain. Meilleure attaque avec 74 buts inscrits en 33 matches, et meilleure défense avec seulement 19 buts encaissés cette saison en ligue 1, le PSG fait peur ! Cette année, le PSG n’a connu qu’à deux reprises la défaite en championnat. Hier soir, les Lyonnais ont réalisé cet exploit. Pierre Ménès revient sur la performance des joueurs de l’OL.
« C’ÉTAIT SÛRMENT LE MEILLEUR MOMENT POUR JOUER LE PSG »
Éliminé cette semaine par Chelsea en Ligue des Champions alors que tous les observateurs voyaient déjà le PSG en demi-finale, les joueurs parisiens avaient certainement encore en tête ce match perdu 2-0 contre les blues au coup d’envoi. « C’était sûrement le meilleur moment pour jouer le PSG cette saison mais encore fallait-il gagner et le faire avec ce talent. Je le répète encore une fois, il y a beaucoup de clubs qui devraient s'inspirer de l'Olympique Lyonnais plutôt que de pleurnicher sur les euros du PSG et les largesses fiscales de Monaco », a déclaré Pierre Ménès sur son blog.
« LYON A SU S’IMPOSER AVEC UNE ÉQUIPE DE JOUEURS FORMÉS AU CLUB »
La formation lyonnaise a toujours été une politique mise en avant par le club. Même au temps du grand OL, des joueurs comme Benzema ou Ben Arfa frappaient régulièrement aux portes de l’équipe première. Aujourd’hui moins souverain économiquement, l’OL fait davantage appel à ses jeunes. Le buteur : Jordan Ferri symbolise cette jeunesse. « Finalement, sur un très joli but de Jordan Ferri, Lyon a su s'imposer avec une équipe enthousiaste composée de joueurs formés au club. Les Gones montrent qu'avec des moyens bien plus limités qu'avant, ils sont capables de rivaliser », a fait remarquer Pierre Ménès.