Le PSG a été impressionnant de maîtrise mardi soir en huitième de finale aller de Ligue des Champions à Leverkusen. L’entrejeu parisien a affiché une maitrise de tous les instants ?
Que dois-je faire pour être titulaire ? C’est la question que doit de poser Yohan Cabaye, homme de base de Newcastle et de l’équipe de France, et titulaire une seule fois lors de ses cinq premiers matchs avec le PSG. « En première période, à Leverkusen, on a été extraordinaire. Moi, sur le banc, j’ai pris beaucoup de plaisir à regarder. C’est un match que je ne qualifierais pas de parfait mais de presque parfait » , a expliqué Cabaye mardi soir après la démonstration parisienne en huitième de finale de Ligue des Champions au Bayer Leverkusen (0-4). Le PSG a survolé la rencontre par sa maîtrise collective.
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L’ENTREJEU, SYMBOLE DE LA FORCE COLLECTIVE DU PSG
Le PSG a été au-dessus dans tous les domaines mais c’est surtout l’entrejeu qui, une nouvelle fois, a impressionné. Le trio Marco Verratti - Thiago Motta - Blaise Matuidi est incontestablement l’un des meilleurs d’Europe. Complémentaires, efficaces, les trois hommes ont excellé mardi soir en Allemagne. Blaise Matuidi n’est plus qu’un simple excellent récupérateur, le Parisien amène désormais le surnombre et marque des buts. Comment l’enlever de l’équipe ? Marco Verratti, lui, était clairement celui qui était le plus sous la menace de l’arrivée de Cabaye. Après plusieurs prestations en demi-teinte, le petit italien a étalé toute sa classe et sa diabolique précision technique sur le terrain de Leverkusen.
ET CABAYE EST REMPLAÇANT…
Thiago Motta, plus besoin de le présenter. Depuis son arrivée au PSG, en janvier 2012, l’international italien est le régulateur de l’entrejeu. Il joue juste, il ne fait jamais le geste de trop. Bref, quelle formation en Europe aujourd’hui peut se targuer d’avoir un entrejeu aussi efficace et complémentaire ? Peu, très peu de formations. Le PSG puise clairement sa force et sa maîtrise collective dans ce milieu de terrain depuis des semaines. C’est pour cela que Yohan Cabaye, pourtant excellent vendredi face à Valenciennes (3-0), a du mal à se faire une place et peut s’inquiéter. C’est aussi pour cela que Laurent Blanc insiste avec ce 4-3-3 qui peut parfois frustrer certaines stars comme Edinson Cavani, obligé d’être exilé à droite. Mais le jeu en vaut la chandelle.