PSG : Luis Enrique a plombé Kylian Mbappé
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

C’est désormais officiel, Kylian Mbappé va quitter le PSG, il l’annoncé pr le biais d’une vidéo sur ses réseaux sociaux. L’aventure touche donc à sa fin et Bixente Lizarazu regrette d’ailleurs que Luis Enrique ait perturbé les derniers mois du crack de Bondy à Paris.

La fin de l’aventure entre le PSG et Kylian Mbappé aura été mouvementée jusqu’à ce vendredi et l’annonce du départ du crack de Bondy. L’attaquant de l’équipe de France a ainsi levé le voile sur ce qui était encore qu’un secret de Polichinelle. Mais Bixente Lizarazu regrette que Luis Enrique ait perturbé les derniers mois de Kylian Mbappé au PSG.

«Cela l’a forcément perturbé»

« D'abord, c'est dommage de ne pas avoir mis Kylian dans de meilleures conditions pour s'exprimer, soit avec une organisation valorisant pleinement ses qualités premières, la vitesse et la prise de profondeur. Luis Enrique a une forme de dogmatisme, sa méthode est plus importante que ses joueurs. Ensuite, prétendre que c'est un joueur comme les autres et le traiter comme ça (en réduisant considérablement son temps de jeu en L1 à partir de février), cela l'a forcément perturbé », assure le champion du monde 1998 dans les colonnes de L’EQUIPE, avant de poursuivre.

«Ce n'est ni une machine, ni un robot»

« Ce n'est ni une machine, ni un robot ! Quelque part, c'est plutôt rassurant. Cela reste un être humain qui pour performer, a besoin de se sentir aimé, considéré et de ressentir une atmosphère positive autour de lui. C'est même étonnant qu'il n'ait pas été affecté encore plus tôt. Il a été capable de réussir de grandes performances, avec ces deux doublés à la Real Sociedad (2-1, le 5 mars) et à Barcelone (4-1, le 16 avril). Mais c'était inévitable qu'il soit rattrapé par tout ça et qu'il soit moins capable de se transcender. C'était trop conflictuel. Le corps marche bien quand la tête va bien », ajoute Bixente Lizarazu.

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