Malgré le nul contre l'AS Monaco (1-1), le PSG version Emery montre des signes encourageants qu'il ne faut pas occulter, bien que l'opinion générale soit constamment pessimiste.
Premier couac en 2017 pour le Paris Saint-Germain, et Unai Emery se retrouve en première ligne des critiques. Et pourtant, le club de la capitale ne s'est pas incliné face à l'AS Monaco, mais a concédé un nul dans les arrêts de jeu (1-1). Si le résultat est incontestablement une déception face à un concurrent direct pour le titre, tout n'a pas été négatif dans cette rencontre, et le titre n'est pas perdu. Loin de là.
Monaco, l'une des meilleures équipes d'Europe
Non, le PSG n'a pas encore perdu le titre. L'occasion était belle de revenir sur Monaco, mais il reste 16 journées et les Parisiens ne sont qu'à trois points de leur principal rival en laissant l'impression d'une grande marge de progression. Tout le contraire des Monégasques qui carburent à plein régime et devront maintenir leur rythme d'enfer. Il ne faut pas oublier que les hommes d'Unai Emery ont affronté l'une des toutes meilleures équipes européennes de la saison qui possèdent tout simplement l'attaque la plus prolifique du Vieux Continent. Je vous mets au défi de citer ne serait-ce que cinq équipes très supérieures à l'ASM cette saison. Ce n'est pas gagné. Et pourtant, les joueurs du Rocher sont restés muets... 92 minutes.
Une solidité défensive... avec Trapp
Cela démontre bien qu'Unai Emery a réussi à densifier son secteur défensif qui est de plus en plus imperméable. La paire Thiago Silva-Marquinhos a muselé Valère Germain et Radamel Falcao, totalement absents des débats. Thomas Meunier, qui avait un client devant lui avec Thomas Lemar, a également parfaitement bloqué son couloir. Le technicien basque semble donc avoir trouvé son équilibre défensif... avec Kevin Trapp. Le portier allemand n'est pas étranger à la bonne forme défensive du PSG et sa blessure est un coup dur. Alphonse Areola n'est effectivement pas exempt de tout reproche sur l'égalisation de Bernardo Silva. Emery avait pourtant trouvé la bonne formule...
Emery maintient sa confiance à Draxler
Mais le plus surprenant dans les critiques visant l'entraîneur espagnol reste son choix avec Angel Di Maria. Tout le monde réclamait que l'Argentin aille sur le banc en première partie de saison et maintenant qu'il y est, certains s'étonnent. La mauvaise foi absolue. Unai Emery possède désormais avec Julian Draxler le joueur capable de pousser El Fideo sur le banc et ne s'en prive pas. Contre l'AS Monaco, il a donc confirmé sa volonté. L'Allemand était de retour d'une petite blessure et a donc été titularisé. La recrue parisienne engrange le maximum de confiance. Mais les mêmes qui ne voulaient plus entendre parler de Di Maria veulent déjà le revoir sur le terrain juste parce qu'il a inscrit un doublé à Bordeaux en Coupe de la Ligue... Les avis évoluent vite quand il s'agit de chercher des défauts à Emery.
@Arthur_Montagne