PSG : Zlatan Ibrahimovic… La surprenante comparaison de Thierry Henry !
La rédaction

Interrogé sur l’image qu’il a renvoyé au cours de sa carrière, Thierry Henry n’a pas manqué l’occasion de faire la comparaison avec Zlatan Ibrahimovic.

Dans le cadre d’une large interview accordée à L’Equipe Magazine, Thierry Henry s’est confié au sujet de son attitude jugée d’arrogante et n’a pas manqué de faire la comparaison avec un certain Zlatan, le buteur du PSG. « Je suis venu dans le foot pour être performant. Ma façon d'être m'a porté la ou je suis, peut-être m'a-t-elle aussi coute un certain nombre de choses, certaines plus importantes qu'un Ballon d'Or, mais ça ne sert a rien de rester là-dessus. J'ai accepté tout en bloc et je ne regrette rien ».

« JE N’AURAIS PAS AIMÉ QU’ON M’AIME POUR CE QUE JE NE SUIS PAS »

« On m'a souvent conseille de ressembler un peu plus a ce que les commentateurs attendaient de moi. Je n'ai jamais accepte. Que les gens pensent ce qu'ils veulent. Penser, ce n'est pas savoir. Je n'aurais pas aimé qu'on m'aime pour ce que je ne suis pas. Quand on me raconte une blague, si je ne la trouve pas drôle, je ne ris pas. Est-ce que ça veut dire que je suis un sale mec ? Si je ne célèbre pas un but comme on voudrait que je le fasse, parce que j'ai encore en tête la passe que j'ai ratée dix minutes plus tôt, parce que ce n'est pas dans ma nature d'en faire des caisses, je suis arrogant. Mais bizarrement quand je dis que je ne suis pas bon de la tête, ou que j'ai mal défendu parce que je n'ai plus suffisamment la caisse pour le faire, la on ne dit pas "il est honnête"... Pourtant j'essaye de rester honnête, dans le sens qui plait comme dans celui qui ne plait pas. »

« JE RETROUVE CETTE MAUVAISE FOI QUAND J'ENTENDS PARLER DE ZLATAN »

« Et je retrouve la même mauvaise foi quand j'entends parler de Zlatan. Quand il marque d'une talonnade aérienne il est génial. Quand il tente le même geste mais qu'il ne marque pas, il est arrogant, a-t-il ajouté. Pour ma part, je me suis toujours contente du regard de mes coaches et de mes coéquipiers. C'est la seule chose qui m'importe. J'ai toujours voulu pouvoir les regarder dans les yeux. C'est pour en être capable que j'ai fait le boulot pendant vingt ans, jour après jour. Que j'ai refuse des diners au restaurant parce qu'il y avait match quatre jours plus tard, que j'ai passe mon temps a la maison, comme je le fais encore aujourd'hui, pour récupérer et bien bosser le lendemain. »