Mercato - OM : Il vend déjà la mèche pour l’avenir de Gasset
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Arrivé au mois de février sur le banc de l’OM afin de remplacer Gennaro Gattuso, Jean-Louis Gasset fait déjà l’unanimité. A tel point qu’alors qu’il n’est engagé que jusqu’en fin, la prolongation de l’ancien coach de l’ASSE est déjà réclamée. Mais pour Alain Roche, c’est loin d’être gagné.

Après le départ de Gennaro Gattuso, suite à la défaite à Brest (0-1), l'OM a décide de nommer Jean-Louis Gasset à la surprise générale. L'ancien adjoint de Laurent Blanc au PSG, a signé un contrat jusqu'à la fin de la saison, ce qui laisse penser que son départ est déjà acté. Néanmoins, à Marseille, plusieurs voix commencent à s'élever pour que Gasset prolonge. Mais Alain Roche semble être plutôt sur l'option d'un départ.

«La fin de saison va déterminer la proposition»

« Je l’ai vu pendant un an à Bordeaux, et il est capable de faire une saison complète. Ce n’est peut-être pas la pression marseillaise, mais on y a vécu des moments extrêmement difficiles, entre les soucis sportifs et financiers. En plus il n’est pas avare de tout ce qui est data. Il est très à cheval là-dessus, malgré tout ce que tout le monde dit. Il est à la page. Après est-ce qu’il en aura envie… Et puis, est-ce que le club voudra le conserver, ce qui est la première condition. Je pense que la fin de saison va déterminer la proposition », confie-t-il dans une interview accordée à La Provence, avant de poursuivre.

«S’il sent que l’équipe n’aura pas la capacité de lutter sur plusieurs fronts… Il peut dire non aussi»

« Après rappelez-vous qu’à Saint-Étienne il était qualifié en coupe d’Europe, mais il a préféré jeter l’éponge, parce qu’il a senti qu’ils n’y arriveraient pas. Jean-Louis a suffisamment d’expérience pour voir venir les choses. S’il ne sent pas le truc, il n’ira pas. Si à la fin de la saison, il y a un changement de président, ce qui est fort possible. Si à la fin de la saison, les moyens sont limités à cause d’un nouvel encadrement de la masse salariale par la DNCG. S’il sent que l’équipe n’aura pas la capacité de lutter sur plusieurs fronts… Il peut dire non aussi. Il en est capable, et l’a déjà fait. Si galère il y a, il va la sentir tout de suite arriver », ajoute Alain Roche.

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