Transferts : Victime d’une violente maladie, il signe au PSG
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

En 2013, le Paris Saint-Germain bouclait sans le savoir le recrutement d’un élément qui allait entrer dans l’histoire du club. Onze ans plus tard, Marquinhos est en effet devenu le joueur le plus capé sous le maillot rouge et bleu. Pourtant, sa signature aurait pu ne jamais se faire à cause d’une violente maladie faisant douter certains. 

L’affaire avait tout d’un pari. Il y a onze ans, le PSG s’attachait les services de Marquinhos pour plus de 30M€ après une saison à l’AS Rome. Force est de constater que Leonardo avait eu le nez fin avec le défenseur brésilien, devenu la semaine dernière le joueur le plus capé de l’histoire du club, dépassant les 435 matches de Jean-Marc Pilorget. Mais ce transfert aurait pu ne jamais se faire, la faute à une maladie handicapant sérieusement Marquinhos

« Le PSG a maintenu le processus de recrutement, mais… »

« Quand j’arrive à Paris, je venais de faire une préparation très dure avec l’AS Roma. Je suis tombé malade, j’ai attrapé un virus qui m’a fait perdre 10 kg en une semaine, s’est souvenu le Brésilien pour Le Parisien. Je ne pouvais pas m’entraîner. Malgré ça, le PSG a maintenu le processus de recrutement. Mais au moment de la visite médicale, le docteur du PSG s’est montré très préoccupé, il a vu que quelque chose n’allait pas, mais il ne savait pas quoi. »

« Ça faisait une semaine que je ne mangeais rien, que je perdais du poids, que je ne dormais pas, que je vomissais tout »

« Moi, ça faisait une semaine que je ne mangeais rien, que je perdais du poids, que je ne dormais pas, que je vomissais tout… Et il y avait mon contrat à signer. Paris a fait un pas en arrière, mais Leo et Jean-Claude Blanc m’ont fait confiance, poursuit Marquinhos. Leo a dit au président, au docteur et à tout le monde qu’il croyait en mon talent et en mon avenir. Ça a été un moment compliqué. Mais finalement tout s’est bien passé ! » Un pari gagnant. 

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