Une polémique éclate à l’ASSE, coup de théâtre pour la vente du club
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Durant le printemps 2022, les supporters de l'ASSE avaient repris espoir. Alors que le dossier de vente ne cessait de s'étirer, un investisseur américain, David Blitzer, débarquait dans le Forez pour visiter les installations du club et préparer son arrivée à Saint-Etienne. Mais l'opération a finalement capoté pour diverses raisons.

L'année 2022 s'est apparentée à un cauchemar pour l'ASSE. En mai dernier, le club stéphanois perdait son barrage d'accession face à l'AJ Auxerre aux tirs au but. Une désillusion pour cette équipe historique du championnat français, mais aussi pour les supporters stéphanois. Après la rencontre, certains fans avaient laissé exploser leur colère. Des affrontements avec la police aux abords du stade avaient éclaté. Des scènes, qui ont profondément choqué David Blitzer, présent à Geoffroy-Guichard ce 29 mai 2022.

La piste Blitzer ne serait plus d'actualité

Co-propriétaire de Crystal Palace, cet Américain de 53 ans était présent à Saint-Etienne pour découvrir l'atmosphère de Geoffroy-Guichard, en vue de racheter le club à Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Mais comme le précise le Progrès, Blitzer ne compterait plus mettre les pieds dans le Forez. Profondément marqué par les évènements décrits précédemment, il n'envisagerait plus de racheter l'ASSE, même si nom a été évoqué ces dernières heures.

Romeyer avait justifié cet échec

Président du directoire de l'ASSE, Roland Romeyer avait évoqué l'échec des négociations avec Blitzer. « David Blitzer a formulé une offre non liante qui nous a semblé intéressante, à Bernard Caïazzo et à moi, et nous avons demandé à KPMG de lui donner un accès à la data room électronique afin qu’il formule une offre ferme. Toutefois, aucune n’a été déposée dans les délais auxquels il s’était engagé à nous la remettre. KPMG en a conclu que les termes de son offre non liante étaient devenus caducs et acté la fin des discussions avec lui » avait-il confié. Les versions diffèrent dans ce dossier.

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