F1 : Hamilton pousse un coup de gueule, Mercedes calme tout le monde
Jean de Teyssière

Le Grand Prix du Japon a permis à Max Verstappen de reprendre ses bonnes habitudes, à savoir terminer premier. Il en avait été empêché à Singapour par la très bonne course de Ferrari et Carlos Sainz, qui avait réussi l'exploit de mettre fin à l'hégémonie de Red Bull. Mais au Japon, Lewis Hamilton s'est retrouvé passablement agacé contre Mercedes, lui qui a dû lutter contre Carlos Sainz Jr pour maintenir sa position, ce qui l'a mis en difficulté, car le DRS a notamment été donné à George Russell, et non à lui. Mais Mercedes a tenu à mettre fin à cet agacement. 

À la sortie du Grand Prix du Japon, Lewis Hamilton était agacé contre la stratégie de Mercedes en fin de course : « Donner le DRS à Russell alors que je luttais contre Sainz ? Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Quand ils me l’ont suggéré, je savais qu’ils y avaient évidemment pensé depuis la dernière course mais cela n’avait aucun sens. Je devais fuir aussi loin que possible. Et j’étais déjà en route, j’avais environ deux secondes d’avance et ils m’ont demandé de donner du DRS à George. »

« C’était une bonne petite bataille»

Absent, c'est donc à Bradley Lord, le chef de la communication de Mercedes, qu'est revenu le rôle d'éteindre le début d'incendie après la course, dans des propos relayés par nextgen-auto.com : « C’était une bonne petite bataille. A partir du moment où Lewis [Hamilton] a eu ce contact avec [Sergio] Perez dans la ligne droite, cela nous a mis sur le reculoir - et nous avons perdu des positions au 1er tour. À partir de ce moment-là, la question était de savoir ce que nous pouvions sauver et jusqu’où nous pouvions nous battre à partir de là. De toute évidence, Lewis a conduit la voiture jusqu’à sa limite absolue avec sa stratégie à deux arrêts aux stands, et avec George, nous avons lancé les dés avec la stratégie à un arrêt, en essayant de voir si nous pouvions la faire fonctionner. En fin de compte, une cinquième et une septième place valent mieux qu’une sixième et une septième place, et cela nous aide à minimiser les points perdus par rapport à Ferrari. »

«Ils se livrent une course acharnée sur un circuit difficile»

« Ils se livrent une course acharnée sur un circuit difficile. Il est facile de déduire beaucoup de choses de ces messages radio dans le feu de l’action. Comme toujours, nous en parlons loin de la pression et des températures élevées du cockpit lors du débriefing qui suit. C’est là que l’on met de l’ordre dans tout ce qui doit l’être », conclut Bradley Lord. De quoi mettre fin à cet agacement d'Hamilton

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