F1 : La grosse inquiétude de Mercedes à Las Vegas
Jean de Teyssière

La semaine prochaine aura lieu l'avant dernier Grand Prix de la saison, à Las Vegas. Un Grand Prix qui se déroulera de nuit mais également sous des températures très fraîches. Entre 3 et 6°C sont attendus le week-end prochain dans l'État du Nevada et cela inquiète déjà Mercedes.

Il faut savoir que même la Formule 1 n'avait pas prévu ces températures froides, comme l'explique Ross Brawn, artisan du retour de cette course : « La seule chose que nous n’avions pas envisagée au départ, mais à laquelle Pirelli va devoir faire face, c’est qu’il fait très, très froid la nuit. Nous l’avons oublié. Ainsi, lorsque la course a lieu, c’est-à-dire samedi soir, on sait que la température descend jusqu’à trois ou quatre degrés. Il peut donc faire très froid et bien sûr, faire fonctionner les voitures à ces températures peut être un défi. »

«La météo va jouer un grand rôle»

Le responsable des performances piste de Mercedes, Riccardo Musconi explique, dans des propos rapportés par nextgen-auto.com que : « La météo va jouer un grand rôle. Il fait assez froid à cette période de l’année à Vegas, surtout avec les séances qui se déroulent vers minuit, et les pneus que nous auront seront les plus tendres. Cela ajoute donc une dimension supplémentaire au problème. La vérité est que chaque équipe, dans une certaine mesure, s’aventurera dans l’inconnu parce que nous n’avons aucune donnée préalable. Ainsi, le travail de préparation que nous menons à l’usine devra couvrir différentes dimensions, différents aspects, plus que nous ne le faisons habituellement pour d’autres circuits. »

«En cas de températures très froides, il est difficile de savoir comment les pneus vont fonctionner»

« Ce sera donc intéressant d’avoir à courir et à se qualifier dans ces conditions, mais vous essayez simplement d’identifier les risques du nouveau circuit, de déterminer quelles seront vos contingences, si vous avez besoin d’une voiture spécifique pour y faire face, et nous sommes en train d’y réfléchir en ce moment, estime Andrew Shovlin, ingénieur de piste en chef chez Mercedes. Mais comme je l’ai dit, en cas de températures très froides, il est difficile de savoir comment les pneus vont fonctionner. »

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