F1 : Le fiasco continue pour Ferrari
Arnaud De Kanel

Les semaines se suivent et se ressemblent chez Ferrari. Absente du podium depuis le GP d'Azerbaïdjan et la troisième place de Charles Leclerc, La Scuderia enchaine les déceptions malgré des promesses de développement avant chaque week-end de course. Cela commence à faire beaucoup...

A contrario d'une écurie Mercedes qui semble enfin avoir trouvé la bonne formule pour se rapprocher de Red Bull, Ferrari est toujours aussi décevante et en retard sur son développement. Deuxième force du plateau la saison dernière, La Scuderia n'est plus que quatrième cette année et elle pourrait voir Alpine la doubler assez rapidement. De plus, le climat qui gravite autour du garage est délétère car Frédéric Vasseur est sous pression et son bras droit, Laurent Mekies, va rejoindre AlphaTauri en fin de saison. Rien ne va sur et en dehors de la piste donc. Les espoirs de titre se sont déjà envolés depuis bien longtemps aussi pour Charles Leclerc que pour Carlos Sainz. Vice-champion du monde la saison passée, le Monégasque a déjà abandonné à deux reprises, n'a jamais fait mieux qu'une troisième place et se heurte à un plafond de verre assez dramatique : la 6ème place. A Barcelone, il avait réalisé le 19ème temps des qualifications dans l'incompréhension la plus totale. Il accuse clairement le coup. 

«Nous faisons quelque chose de mal»

« Je ne comprends pas ce que nous faisons de mal, mais nous faisons quelque chose de mal. J’ai utilisé un premier train de pneus durs en début de course puis un deuxième dans le dernier relais, je faisais la même chose mais la voiture se comportait d’une manière complètement différente. Nous devons comprendre et travailler, mais cela fait quelques courses maintenant que nous luttons avec les conditions ou que nous avons une voiture capricieuse », confiait Charles Leclerc à l'arrivée du GP de Barcelone. Il avait également pointé de gros problèmes de pilotage. 

«Je ne pouvais pas piloter»

« Samedi, je ne pouvais pas piloter, j’avais un train arrière très instable et étrange. Nous analyserons tout cela à l’usine. Et le dimanche, c’est surtout le train avant qui était problématique, même si les sensations étaient un peu meilleures. Les deuxième et troisième relais ont été bien meilleurs que le premier qui était vraiment mauvais, mais je pense que c’était surtout lié aux pneus. J’ai l’impression que nous avons eu du mal tout le week-end. La fenêtre d’exploitation est tellement petite et sur ce circuit, elle semble plus sensible que sur d’autres. Nous devons être à l’affût de ce genre de choses », avait ajouté le pilote Ferrari. Un sursaut d'orgueil au Canada serait le bienvenu pour tout le monde. 

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