JO 2024 : Alalphilippe vend la mèche ?
Arnaud De Kanel

A nouveau plombé par les chutes et par une blessure qu'il traine depuis plusieurs semaines, Julian Alaphilippe vit un début d'année 2024 encore très compliqué. Néanmoins, tout devrait commencer à s'éclaircir pour le Français qui s'apprête à découvrir le Giro, sa principale source de motivation. Mais ce n'est pas sa seule lueur d'espoir pour sauver cette saison bien mal embarquée car l'ancien double champion du monde évoque également les JO de Paris 2024. 

Le grand retour de Julian Alaphilippe approche. Blessé, le coureur de la Soudal Quick-Step a été contraint de faire l'impasse sur les Classiques ardennaises pour arriver sur le Giro dans la meilleure forme possible. En effet, le Français compte briller sur les routes italiennes, notamment pour montrer à Thomas Voeckler qu'il a sa place dans l'équipe de France qui disputera les JO à Paris cet été.  

«Après le Giro, j'aimerais bien récupérer et m'entraîner pour les JO»

Il y a quelques semaines, Julian Alaphilippe avait d'ailleurs évoqué son envie de participer à la course en ligne. « Une médaille aux JO ? J'espère ! Déjà, il faudra être sélectionné. Il n'y a que quatre places pour cette course. Après le Giro, j'aimerais bien récupérer et m'entraîner pour les JO  », avait-il confié dans un entretien accordé à L'Equipe. Le compagnon de Marion Rousse sait bien que le parcours lui convient puisqu'il faudra gravir à plusieurs reprises les montées de Belleville et de Montmartre. Un circuit accidenté qui coche ses qualités et qui pourrait lui permettre de sauver sa saison. En tout cas, Alaphilippe a certainement vendu la mèche sur ses envies de disputer les JO à l'occasion d'un entretien accordé au Parisien la semaine passée. 

«Et les Jeux, si je suis sélectionné»

Le coureur français a laissé entendre que cela pourrait être un objectif. « Ce qui me donne la foi, l’envie, la rage, c’est ce qui m’attend. D’abord découvrir pour la première fois de ma carrière le Giro. Y gagner une étape serait génial même si l’équipe y va aussi pour les sprints avec Tim Merlier. Et les Jeux, si je suis sélectionné. » Le message est passé. A Thomas Voeckler de décider désormais. Pour rappel, le sélectionneur devra choisir 4 coureurs, soit le maximum autorisé. Un luxe dans ce qui devrait être un casse-tête sans fin. 

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