Présent lors de la finale de la Coupe du monde 1999, Christophe Lamaison estime que la nouvelle génération ressemble à celle de la finale contre l’Australie
Lors de la Coupe du monde de rugby en 1999, le XV de France réussissait un tonitruant exploit en demi-finale. Les coéquipiers de Fabien Galthié éliminait tout bonnement Nouvelle-Zélande, annoncée grande favorite de l’épreuve. Un succès du en grande partie à Christophe Lamaison, demi d’ouverture et véritable métronome du jeu français ce jour-là. Dans une interview accordée au Figaro, l’ancien international estime que sa génération ressemble à celle de ce nouveau Mondial, qui débutera ce samedi contre l’Italie pour les Bleus.
« PAS MAL DE SIMILITUDES »
« C’est une compétition très dure et très longue. Même les favoris ne sont pas sûrs d’arriver au bout. Vu l’intensité, je pressens qu’il va y avoir beaucoup de blessés. Il n’y aura pas forcément de surprises sur les huit équipes qui vont sortir en quarts, mis à part la poule de la mort. Après, tout est possible sur un match. En 1999, on n’avait pas apporté de garanties sur la phase de poules. Avec une équipe chamboulée, avec le retour de Fabien Galthié, tout cela a boosté le collectif. Aura-t-on le même cas de figure ? Il semblerait qu’il y ait pas mal de similitudes… Avec un retour de François Trinh-Duc ? (Rires) Ce serait sympa », admet Christophe Lamaison.