Coupe du monde de rugby : «Ils nous ont détruits», c'est la panique avant le XV de France
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que l'Italie pensait être en mesure de réaliser un exploit retentissant, c'est tout l'inverse qui s'est produit puisque la Nouvelle-Zélande a infligé une véritable correction aux Transalpins, laminés 97 à 16 à Lyon vendredi soir. Kieran Crowley, le sélectionneur de l'Italie, ne peut que reconnaître la supériorité des All-Blacks. Inquiétant avant de défier le XV de France la semaine prochaine.

Et pourtant l'Italie y croyait. Auteurs d'un début de Coupe du monde encourageants, les Transalpins pensaient être en mesure de réaliser l'exploit face à la Nouvelle-Zélande qui semble loin de son meilleur niveau. Mais les All-Blacks se sont réveillés et ont littéralement humilié les Italiens 97 à 16. Le sélectionneur néo-zélandais de l'Italie, Kieran Crowley, a reconnu la supériorité de l'adversaire alors que se profile un autre choc contre le XV de France la semaine prochaine.

«Ç'a été un entraînement pour eux»

« Ils nous ont détruits. Ç'a été un entraînement pour eux. On a gagné 33% de nos mêlées et 50% de nos touches. Ils ont joué extrêmement bien. On leur a donné quelques essais. Ce n'était pas une grande journée de travail. Il faut jeter ce match à la poubelle et penser à la semaine prochaine. On doit être meilleurs en conquête, en touche. Dès qu'on avait la balle, on rendait le ballon ou on concédait une pénalité à cause de la pression qu'ils nous mettaient. On a tenté de répondre physiquement mais ils ont été meilleurs que nous là-dedans. On a encore beaucoup de chemin à faire. Les joueurs vont apprendre d'un match comme celui de ce soir (vendredi soir) », confie-t-il en conférence de presse. Un avis partagé par Michele Lamaro.

«Parfois, ce n'est pas notre jour»

« C'est dur d'avoir les mots. On ne s'est pas exprimé sur les bases, en touche et en mêlée. On a pris une vraie leçon. On a perdu beaucoup de collisions. On a subi leur pression physique. Avec une telle pression, cela devient difficile de contrer des équipes comme celles-ci. Nos propres fautes ont cassé notre élan et ils ont su exploiter ça au maximum. On doit rester soudés. On a une autre occasion (face à la France lors de leur dernier match de poule, le 6 octobre) et on doit bien se préparer. Parfois, ce n'est pas notre jour », explique de son côté le capitaine de l'Italie.

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