«Les prendre à la gorge» : l’Italie prévient le XV de France
Jean de Teyssière

Dernier match de la poule A, le choc entre l'Italie et le XV de France devrait tenir toutes ses promesses. Malheur au vaincu qui verra sa Coupe du monde se stopper net. Martin Castrogiovanni, l'ancien pilier de l'Italie, prévient de XV de France en montrant à l'Italie la voie à suivre pour réaliser cet exploit. 

Le XV de France va affronter l'Italie ce vendredi soir à Lyon. Gare au faux pas pour les Bleus qui seront emmenés par leur capitaine, Charles Ollivon qui ne devront pas perdre ce match sous peine d'être éliminés de la Coupe du monde. Du côté Italien, on croit évidemment à la surprise et on donne même les recettes pour réussir un tel exploit.

«Les Italiens devront réaliser le meilleur match de notre histoire pour s'imposer»

Martin Castrogiovanni a marqué l'histoire de la sélection italienne avec 119 capes, faisant de lui le deuxième joueur le plus capé derrière l'inusable Sergio Parisse. Pour Midi Olympique, il explique comment l'Italie devra jouer pour tenter de battre le XV de France : « Vous jouez pour votre pays. Vous jouez une Coupe du monde que certains ne verront jamais et vous avez l'opportunité de marquer l'histoire du rugby italien. Il faut qu'ils soient dans cette mentalité. Le match de la Nouvelle-Zélande doit être effacé des mémoires sinon on subira une nouvelle grosse défaite contre la France. Les Bleus jouent un beau rugby mais chaque équipe peut être stoppée, et l'adversaire prend l'avantage. La Géorgie l'a très bien fait face aux Fidji. Personne n'est insubmersible à la pression. Mais les Italiens devront réaliser le meilleur match de notre histoire pour s'imposer et tenir quatre-vingts minutes face aux Français. »

«Il faut les prendre à la gorge comme l'a très bien fait l'Uruguay»

« Des points faibles ? Ils n'en ont pas, il faut les prendre à la gorge comme l'a très bien fait l'Uruguay, prévient Castrogiovanni. Ce n'était évidemment pas la meilleure équipe de France mais ils ont été mis en danger parce que les Uruguayens étaient affamés. »

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