«Traumatismes», il se lâche avant d’affronter le XV de France !
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

L'arrière du Stade Toulousain et de l'Italie, Ange Capuozzo, sera titulaire ce vendredi soir pour affronter le XV de France en dernier match de poule de cette Coupe du Monde 2023. Et le natif de Grenoble se livre sans détour sur son parcours, parfois difficile, avec des drames familiaux à gérer. 

Ce vendredi soir, le XV de France défiera l'Italie pour son ultime match des phases de poule de cette Coupe du Monde 2023. Pour l'occasion, les Bleus croiseront le fer avec le plus français des Italiens, à savoir Ange Capuozzo, l'arrière du Stade Toulousain, qui sera titulaire dans les rangs de la Squadra Azzurra. Né à Grenoble, ce dernier disputera donc un match assez spécial sur le plan sentimental, et Capuozzo s'est d'ailleurs confié dans un large entretien accordé à L'EQUIPE sur son enfance. 

« Des traumatismes difficiles à encaisser »

Et le joueur du Stade Toulousain se livre notamment sur son parcours de vie, parfois périlleux, avant d'accéder au monde professionnel : « Tout au long de notre vie, nous vivons tous des joies ou, à l'inverse, des traumatismes difficiles à encaisser. Certains que j'ai pu vivre m'ont fait grandir mentalement, assez rapidement. Vers 15-16 ans, j'ai eu un déclic qui a sans doute été déterminant dans le façonnement de mon caractère. À savoir d'être beaucoup plus posé que lorsque j'étais gamin », assure Ange Capuozzo.

« Nous l'encaissons tous différemment »

Il poursuit pour étayer son propos : « Je parle malheureusement de traumatismes auxquels chaque famille est confrontée, comme la perte d'un être cher. Mais nous le vivons et nous l'encaissons tous différemment. Cela a eu un impact énorme sur ma personnalité, mais également sur mon rugby. Je suis devenu plus froid. En quelque sorte, je me suis blindé psychologiquement. Malgré les grosses difficultés pour gravir les échelons chez les jeunes, je n'ai jamais lâché. C'est lié. Comme je n'ai pas explosé en vol quand ma notoriété a grimpé en flèche. Cette rigueur psychologique m'a aidé », confie sans détour le joueur de l'Italie. 

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