Coupe du Monde : Les All Blacks préviennent le XV de France
Axel Cornic

A moins d’une semaine du match d’ouverture de la Coupe du monde, la Nouvelle-Zélande a officiellement pris ses quartiers en France, du côté de Lyon. L’occasion pour le capitaine Sam Cane de lancer la compétition, avec évidemment ce premier choc face au XV de France en ligne de mire.

On peut dire que la Coupe du monde commence enfin. Toutes les nations les plus importantes de la planète commencent à arriver sur le sol français et pour la Nouvelle-Zélande, le quartier général sera à Lyon. Triples champions den titre, les All Blacks sont les premiers adversaires du XV de France, avec un match d’ouverture au Stade de France qui promet, le 8 septembre prochain.

« La Coupe du monde commence maintenant, vraiment »

Du côté de Sam Cane, on semble avoir hâte d’y être. « La Coupe du monde commence maintenant, vraiment. On est heureux d’y être et fier de représenter la Nouvelle-Zélande » a expliqué le capitaine des All Blacks, comme le rapporte Rugbyrama. « Il y a une grosse excitation à l’idée de jouer une Coupe du monde dans un pays où l’équipe locale est favorite. Cette foule, cette atmosphère pour le match d’ouverture, on s’y prépare depuis longtemps. On attend désormais le coup d’envoi avec impatience, on veut vraiment se nourrir de cette énergie ».

« Nous sommes en mission, mais... »

Comme souvent lorsqu’ils viennent en France, les Néo-Zélandais sont également passés rendre hommages à leurs compatriotes morts pendant la Première Guerre Mondiale, ce qui a forcément été un moment spécial. « C’est un drôle de sentiment de se rendre compte que tous ces soldats ont traversé la planète pour mourir ici voilà plus de cent ans. Quand on se plonge dans ce passé, on comprend leur sacrifice, mais aussi les liens spéciaux qui unissent la France et la Nouvelle-Zélande » a confié Sam Cane. « Est-ce qu’on est en mission ? Je suppose que nous sommes en mission, mais il n’y a rien de comparable… Même si remporter une Coupe du monde reste quelque chose de très spécial émotionnellement, ça n’a rien de similaire avec le fait de risquer sa vie dans une guerre ».

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