XV de France : Galthié et Macron se font avoir en plein direct
Axel Cornic

Depuis quelques jours la polémique grandit autour de Bastien Chalureau, accusé d’avoir commis des actes de violence « en raison de la race ou de l’ethnie de la victime » en 2020. Plusieurs élus de la république ont réclamé son départ du XV de France et ce lundi, ce sujet a également été abordé par Fabien Galthié avec le président Emmanuel Macron, de passage au quartier général des Bleus.

C’est une histoire qui semble avoir quasiment supplanté la Coupe du monde, qui débute dans seulement quelques jours avec le choc entre le XV de France et la Nouvelle-Zélande. Appelé pour pallier le forfait de Paul Willemse en deuxième-ligne, Bastien Chalureau est en effet pointé du doigt pour un problème avec la justice remontant à 2020, où il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour agression à caractère raciste.

L’énorme polémique Chalureau

Le joueur du MHR a fait appel, contestant le caractère raciste de cette agression, mais cela n’a en rien calmé les choses puisque sa récente convocation a soulevé une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas tout, puisque plusieurs élus La France Insoumise sont monté au créneau, réclamant son départ de la sélection.« Dans les motifs de la condamnation, il est dit que ces violences ont été commises en raison de l’ethnie ou de la race » a expliqué Thomas Portes, au micro de RMC Sport. « On ne peut pas accepter aujourd’hui d’avoir un joueur de rugby en équipe de France qui a été condamné pour des faits racistes ».

« S’il doit pleurer, il doit pleurer »

Forcément, Fabien Galthié et les joueurs du XV de France n’ont pas pu échapper aux question sur le sujet, mais c’est surtout la visite d’Emmanul Macron qui a donné un nouvel épisode de ce feuilleton. Plusieurs médias comme RMC ont en effet capté un échange sensé rester privé entre Galthié et le président de la République, dans lequel le sélectionneur explique : « On est sorti hier, lui va sortir ce soir. Qu’il soit lui-même. S’il doit pleurer, il doit pleurer. Il doit dire les choses ». Galthié semblait ignorer que des micros étaient dans les parages, puisqu’il a ensuite souhaité s’isoler en compagnie du président Macron.

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