XV de France : Un cadre de Galthié n'a toujours pas digéré l'Afrique du Sud
Thibault Morlain

A domicile, le XV de France rêvait de remporter enfin sa première Coupe du monde de rugby. Cela ne sera finalement pas pour 2023. Alors que les hommes de Fabien Galthié, menés par Antoine Dupont, étaient annoncés parmi les favoris de la compétition, ça s'est arrêté dès les quarts de finale face à l'Afrique du Sud, future championne du monde. Une désillusion pour le XV de France qui n'a pas encore été totalement digérée par certains joueurs.

Avec sa génération dorée, le XV de France y croyait pour la dernière Coupe du monde. A domicile, les Bleus étaient d'ailleurs annoncés parmi les favoris et après le succès en ouverture contre la Nouvelle-Zélande, tout un pays s'était mis à rêver d'un sacre. C'est finalement tombé à l'eau en quart de finale. Les joueurs de Fabien Galthié se sont alors inclinés d'un petit point face à l'Afrique du Sud.

« C'est quelque chose qui restera gravé en moi »

Titulaire lors de ce choc face à l'Afrique du Sud, Jonathan Danty a lui aussi eu énormément de mal à se remettre de cette claque pour le XV de France. Et aujourd'hui encore, la plaie est ouverte pour le joueur de La Rochelle. « Est-ce que j'ai pleinement digéré ? Pas à 100%. C'est quelque chose qui restera gravé en moi, et en nous, à tout jamais je crois. C'est un sujet dont on reparlera sûrement dans 10, 15 ou 20 ans, quand on se retrouvera entre anciens quarts de finaliste de cette Coupe du monde. Ça n'a pas été évident de revenir en club, de reprendre sa "vie". On a passé presque quatre mois ensemble et du jour au lendemain, il a fallu faire ses valises. Cela a pris un peu de temps, mais la réadaptation s'est faite. Pour autant, il y a toujours une plaie qui reste ouverte », a fait savoir Danty pour le Midi Olympique.

« Cela laisse d'énormes regrets »

Le joueur du XV de France ajoute ensuite : « Que faudra-t-il pour que cela passe ? Beaucoup de temps. Ce qu'il aurait fallu surtout, c'est pouvoir revenir en arrière et rejouer ce match. Je pense qu'on est tous d'accord pour dire la même chose : il y a plein de chose qu'on a bien faites. Mais aussi beaucoup qu'on n'a pas su gérer et qui ont donné des points faciles aux Sud-Africains. Cela laisse d'énormes regrets... C'était dans notre pays, chez nous, en France. On faisait partie des favoris et cette défaite nous fait du mal, par rapport au travail des quatre années précédentes ».

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