Roland-Garros : «Nous sommes foutus», la terrible annonce du clan Alcaraz
La rédaction

Samedi 9 juin, Novak Djokovic affrontait Carlos Alcaraz en demi-finale à Roland-Garros. Une affiche qui nous promettait un immense combat, mais malheureusement, cela a tourné court. L'Espagnol s'est blessé dans le troisième set, rendant la fin de match à sens unique pour le Serbe. Le physiothérapeute du numéro 1 mondial s'est exprimé sur ce moment délicat.

Depuis le tirage au sort des tableaux de Roland-Garros, on le savait. Placés dans la même partie de tableau, Novak Djokovic et Carlos Alcaraz, pouvaient s'affronter en demi-finale à Paris, s'ils passaient les différents tours. L'Espagnol et le Serbe se sont donc retrouvés du côté de la Porte d'Auteuil, pour la deuxième fois, après un affrontement en 2022 à Madrid.

Le match que tout le monde attendait a tourné au fiasco

Il était donc là, le match qui faisait saliver tous les fans de tennis. Une rencontre entre l'expérience et la jeunesse, entre le numéro 3 mondial et le numéro 1. La partie tenait toutes ses promesses, puisqu'après un premier set remporté par Djokovic, Alcaraz empochait le deuxième. Les deux joueurs étaient donc à égalité, mais tout basculait lors de la troisième manche. L'Espagnol se blessait au cours d'un échange et devait donc terminer le match diminué. Le Djoker en profitait alors pour s'imposer au final 3 sets à 1.

Le physiothérapeute d'Alcaraz s'exprime sur la blessure de l'Espagnol

Sans cette blessure d'Alcaraz, le match et le résultat de celui-ci auraient pu être tout autres. Le physiothérapeute du jeune joueur de 20 ans est d'ailleurs revenu auprès de COPE, sur cette blessure. « Nous sommes foutus. Une défaite fait toujours mal, c’est difficile à accepter, mais nous disons toujours que ce n’est pas une défaite, mais un apprentissage. Après le match, j’ai soigné Carlos et son corps va bien, ses muscles sont en ordre… mais à ce moment‐là, il y avait beaucoup de tension, et cela s’est traduit par un moment de détente lorsque la rampe est arrivée. Cela arrive à de nombreux athlètes dans la salle de presse, par exemple. Carlos a toujours très bien géré cela, pendant l’échauffement nous nous amusions, nous passions un bon moment… mais lorsque vous vous approchez du match, les nerfs et la tension apparaissent, et à cette occasion, la tension mentale était peut‐être plus visible qu’à d’autres moments ». 

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