NBA : Cette équipe aurait du faire partie des favoris pour récupérer Wembanyama, mais...
Florian Barré

Le 16 mai prochain aura lieu la Lottery de la NBA. La Lottery de 2023, est déjà identifiée comme l’une des plus importantes de l’histoire récente de la NBA, car c’est ce jour-là que l’on saura fort logiquement, quelle équipe foncera sur Victor Wembanyama lors de la Draft le 22 juin. Le phénomène français de plus de 2m20 attise toutes les convoitises. Alors que plusieurs franchises ont volontairement tanké cette saison, pour avoir plus de chance de récupérer le prodige, l’une d’entre-elles s’est perdue dans ses calculs et pourrait finir l’année la queue entre les jambes.

En début de saison, plusieurs teams ont identifié Victor Wembanyama comme étant une priorité absolue. Après une quinzaine de matchs joués, les Houston Rockets, les Detroit Pistons, les Charlotte Hornets, le Magic d’Orlando et les San Antonio Spurs, affichaient assez clairement leur envie de tanker. Mais une franchise manquait à l’appel : le Utah Jazz. En effet, au 7 novembre l’équipe de Will Hardy était deuxième à l’Ouest. Un début de saison tonitruant qui ne collait pas avec l’objectif prévu initialement, qui était d’attendre patiemment la Lottery en stagnant dans le bas-fond du classement. La preuve en est, le Jazz s’était séparé de Donovan Mitchell (Cleveland) et de Rudy Gobert (Minnesota) lors de l’intersaison.

Mésentente à Utah : « Tout a été gâché »

Finalement, quelques semaines plus tard, Utah dégringole au classement et se retrouve partagé entre l’idée de jouer les playoffs autour du All-Star Lauri Markkanen et l’idée de tanker une bonne fois pour toutes. Le problème étant que sans décision franche de la part de la franchise, le risque de ne rien avoir du tout, ni les playoffs, ni une bonne place lors de la Lottery, s’intensifie. En réalité, c’est comme s’il y avait un désaccord entre la direction du Jazz et ses joueurs, en témoigne les mots de Jordan Clarkson avant le début de la saison : « Si je suis ici à Utah, je veux gagner. Je veux me battre pour les playoffs, essayer de mettre en place une équipe qui pourrait gagner quelque chose. C'est difficile de baisser nos standards (avec les départs de Mitchell et Gobert, ndlr). Nous avons joué pour gagner pendant trois ans d'affilée, poursuit le meneur de 30 ans. Nous avions le meilleur bilan de la Ligue il y a deux ans. L'année dernière n'était pas la meilleure, mais nous avons quand même terminé dans les 4 premiers de l'Ouest. Nous avions une autre chance de remporter un championnat et tout a été gâché. C'est frustrant, mais il faut trouver une solution ! »

Le first pick s’éloigne

La saison est passée. Pas de playoffs à Utah et victime de son très bon début d’année, le Jazz termine avec le 9e pire bilan de la ligue, ce qui laisse peu de place à une arrivée de Victor Wembanyama lors de la Draft le 22 juin prochain. Entre-temps, la franchise a affiché son envie définitive de tanker en tradant Mike Conley, Malik Beasley et Jarred Vanderbilt. Si le Jazz peut enfin se donner le temps de construire sereinement un effectif, ce sera - sauf miracle lors de la Lottery (le Jazz n'aura que 4,5% de chance d'hériter du pick one) - autour de Lauri Markkanen, Walker Kessler et Collin Sexton. Par ailleurs, avec les différents trade depuis l’été dernier, le Jazz possède désormais une flopée de tours de Draft qui lui assurent au mieux des jeunes prometteurs pour l’avenir, au pire une monnaie d’échange si le projet venait à s’accélérer. Pas de quoi tirer la sonnette d’alarme donc.

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