NBA : Dans la légende, Tony Parker a réalisé son rêve
Benjamin Labrousse

Légende incontestée de la NBA et plus grand joueur de l’histoire du basket français, Tony Parker deviendra le 12 août prochain, le premier Français à être intronisé au Hall of Fame. Véritable panthéon du basket, cet honneur rare vient récompenser la carrière d’un meneur de génie. TP s’est d’ailleurs confié par rapport à cette consécration qui sonne comme un rêve de gosse pour lui.

Arrivé en NBA lors de la draft 2001, Tony Parker aura marqué l’histoire du sport français incarnant parfaitement son rôle d’ambassadeur du basket français au sein de la Grande Ligue. Après l’Allemand Dirk Nowitzki ou encore l’Espagnol Pau Gasol, l’enfant de San Antonio deviendra le 12 août, le 3ème joueur européen à entrer au Hall of Fame, après avoir vu son numéro 9 être retiré par les Spurs en novembre 2019.

« Il n’y avait pas de meneur européen qui avait réussi en NBA »

Dans un long entretien accordé à BasketSession, Tony Parker a révélé ne pas avoir cru pouvoir un jour connaître une telle distinction. « Franchement, non. Et pourtant, je suis le premier à dire à tous les jeunes avec qui je discute de toujours rêver en grand et que quand tu dis ton rêve à quelqu’un et qu’il ne se fout pas de toi, tu ne rêves pas assez grand. Là, je ne suis même pas dans mes rêves les plus fous. Jamais je n’aurais pu imaginer entrer au Hall of Fame. C’était impossible. Il n’y avait pas de meneur européen qui avait réussi en NBA ».

« Même moi j’ai du mal à réaliser »

Tony Parker poursuit : « Maintenant, être drafté est presque devenu normal. À l’époque, c’était déjà tout un truc. Moi, je rêvais de NBA. Je rêvais d’être le premier meneur européen à réussir là-bas, mais de là à dire que j’allais gagner quatre titres ou devenir le premier Européen à être MVP des Finales. Et maintenant, on parle de Hall of Fame. Même moi j’ai du mal à réaliser. Je pense que c’est dans le musée, à Springfield, que je vais vraiment réaliser et que je vais sentir une pression de ouf. Quand il va falloir faire le speech, je pense que je m’en rendrai compte ».

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