Il a vécu un calvaire à l’OM, il raconte
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Après seulement une saison, Igor Tudor a décidé de quitter ses fonctions et n'est donc plus l'entraîneur de l'OM. Il faut dire que le Croate a vécu une saison mouvementée durant laquelle ses choix ont grandement fait parler notamment concernant Dimitri Payet qui a récemment reconnu avoir eu du mal avec la méthode du Tudor.

Il y a tout juste un an, Jorge Sampaoli annonçait sa démission de l'OM, poussant Pablo Longoria à s'activer pour dénicher un nouveau coach, à savoir Igor Tudor. Finalement, rebelote cette saison puisque le Croate a décidé de quitter ses fonctions un an après son arrivée. Un départ qui n'affecte pas réellement Dimitri Payet qui expliquait il y a quelques jours avoir connu une saison plus que compliquée.

«Ce n'était pas simple»

« Je ne sais pas. J'ai respecté ses choix toute la saison. Pourtant, il aurait pu m'utiliser un peu plus. En tout cas, sur certains matches un peu fermés. Il avait ses idées, je n'entrais pas dans ses plans mais j'aurais aimé, parfois, qu'il me fasse un peu plus confiance. C'est là où c'était difficile moralement. Je suis sorti frustré de pas mal de matches. J'ai toujours été titulaire dans ma carrière, je n'étais pas habitué à ça (il a été aligné d'entrée onze fois). Ce n'était pas simple », racontait le numéro 10 de l'OM dans une interview accordée à France Football avant d'en rajouter une couche.

«On a été un peu choqués»

« On ne le connaissait pas. C'est vrai que sur les premières séances et, notamment, lors du stage en Angleterre fin juillet, on a découvert tout d'un coup quelqu'un de rude et brutal. Dans sa façon d'être, dans ses paroles. Il était autoritaire. C'était complétement différent évidemment de Jorge Sampaoli. On a été un peu choqués. Après, chaque coach arrive avec de nouvelles idées, une nouvelle façon de jouer, mais ça ne doit pas enlever le côté humain. On peut parler tranquillement sans être tout le temps directif. C'est là que le groupe a été surpris car personne n'était habitué à ça. Moi, chacun sait que je suis un affectif, donc j'ai plus besoin avec un coach d'avoir un rapport "grand frère" ou "père" », ajoutait Dimitri Payet.