«Ils sont fous», un transfert à l’OM le fait halluciner
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Cet hiver, en cette fin de mercato, l’OM est bien décidé à dégraisser son effectif. Dans cette optique, le club phocéen chercherait à se séparer de Jonathan Clauss, pourtant l’un des Olympiens les plus en vue depuis le début de la saison. Une transaction qui fait craindre le pire à Eric Di Meco qui ne comprend pas la stratégie du club phocéen.

Déjà très actif cet hiver, l'OM espère poursuivre son dégraissage. Après les départs de Renan Lodi et Vitinha, qui ont respectivement rejoint Al-Hilal et le Genoa, le club phocéen pousse Jonathan Clauss au départ. Un choix que ne comprend pas Eric Di Meco.

«Le premier réflexe de tout le monde, c’est qu’ils sont devenus fous»

« Le premier réflexe de tout le monde, c’est qu’ils sont devenus fous. C’est-à-dire que le seul joueur international de ton équipe, le seul qui n’a pas les pieds en croissant de lune, tu veux t’en séparer. Il faut des mecs qui ont des pieds tordus. Je ne comprends pas. Il peut y avoir un problème, surtout à son âge et surtout avec son parcours, par exemple qu’il ait la tête à l’Euro », lâche l’ancien joueur de l’OM au micro de RMC, avant de poursuivre.

«Mais tu as vu ça où toi ? Ça veut dire quoi ? »

« Il a réussi très tard au niveau pro et au niveau international, il a pris une carotte pour la Coupe du monde, il a mis trois mois à s’en remettre. Je peux comprendre qu’il ait cet objectif en tête, peut-être qu’il s’écoute un peu plus. Peut-être que le staff médical a des doutes sur sa sortie samedi soir et se dit qu’il aurait pu continuer. Sauf que si c’est la réalité, un joueur phare, tu le gères autrement. Tu ne dis pas, comme ça, "il n’est plus dans l’esprit, on le dégage". Mais tu as vu ça où toi ? Ça veut dire quoi ? », s’interroge Eric Di Meco.

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