F1 : Alonso sanctionné, Aston Martin hallucine
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Australie dimanche, Fernando Alonso a toutefois reçu une pénalité de 20 secondes parce qu'il a été jugé responsable du crash de George Russell. Finalement huitième, l'Espagnol a été puni pour avoir ralenti de façon inhabituel à l'entrée d'un virage rapide, prenant par surprise le pilote britannique qui a perdu le contrôle de sa Mercedes. Mais Aston Martin a défendu Alonso. 

Dimanche, Fernando Alonso pensait bien avoir maximisé sa performance puisqu'il s'est classé sixième à l'arrivée à Melbourne. Cependant, quelques minutes après le drapeau à damiers, l'Espagnol a été pénalisé de 20 secondes, ce qui l'a relégué en huitième position. La raison ? Le double champion du monde a été jugé coupable d'une conduite dangereuse pour avoir ralenti de façon inhabituelle à l'entrée d'un virage rapide, ce qui a surpris George Russell qui a perdu le contrôle de sa Mercedes qui a terminé dans le mur. L'objectif d'Alonso était de défendre sa position face au Britannique qui revenait très fort. Mais cette défense n'a pas été jugée licite ce qui lui a donc valu une grosse pénalité. Injustifiée selon Mike Krack.

Aston Martin monte au créneau 

« Tout d’abord, en sport automobile, tout le monde est soulagé que George aille bien et s’en sorte après son accident. Je veux que vous sachiez que nous soutenons pleinement Fernando. Il est le pilote le plus expérimenté en Formule 1. Il a participé à plus de Grands Prix que quiconque et possède plus de 20 ans d’expérience. Il a été plusieurs fois champion du monde dans plusieurs catégories. Recevoir une pénalité de 20 secondes alors qu’il n’y a pas eu de contact avec la voiture de derrière a été difficile à avaler, mais nous devons accepter la décision. Nous avons fait de notre mieux, mais sans nouvelles preuves, nous ne sommes pas en mesure de demander un droit de regard. Fernando est un pilote phénoménal et il a utilisé tous les outils de sa boîte à outils pour terminer devant George, comme nous l’avons vu au Brésil l’année dernière avec Sergio [Pérez]. C’est l’art du sport automobile au plus haut niveau. Il ne mettrait jamais personne en danger », écrit le patron de l'écurie Aston Martin. De son côté, Fernando Alonso n'avait pas caché sa surprise lorsqu'il a reçu sa pénalité.

«Nous avons été un peu surpris»

« Nous avons été un peu surpris par une pénalité à la fin de la course concernant la façon dont nous devrions aborder les virages ou la façon dont nous devrions conduire les voitures de course. A aucun moment nous ne voulons faire quoi que ce soit de mal à ces vitesses. Je crois que sans gravier dans ce virage, dans n’importe quel autre virage au monde, nous ne ferons jamais l’objet d’une enquête. En F1, avec plus de 20 ans d’expérience, j’ai appris avec des duels épiques comme Imola 2005/2006 et Brésil 2023, que changer les trajectoires, sacrifier la vitesse d’entrée pour avoir de bonnes sorties de virage fait partie de l’art du sport automobile. Nous ne conduisons jamais à 100 % à chaque tour de course et à chaque virage, nous économisons du carburant, des pneus, des freins, alors être responsable de ne pas faire chaque tour de la même manière est un peu surprenant. Nous devons l’accepter et penser au Japon, afin d’avoir plus de rythme et de nous battre pour des positions plus élevées », confiait le double champion du monde.

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