F1 : Le terrible aveu de Ferrari
Arnaud De Kanel

La Scuderia Ferrari est passée à côté de son début de saison et elle a rapidement compris qu'il lui serait impossible de rivaliser avec Red Bull. Alors qu'il venait tout juste d'arriver, Frédéric Vasseur a révélé qu'il craignait une descente aux enfers totale de son équipe après les Grands Prix d'Arabie Saoudite et d'Australie. 

L'heure est au bilan du côté de Ferrari. Frédéric Vasseur a tenu une conférence de presse à Maranello pour faire le point sur sa première saison à la tête de l'écurie italienne. Il a d'ailleurs avoué avoir pensé au pire pour son équipe après les premiers Grands Prix de la saison. 

«Je suis dans une situation beaucoup plus confortable»

Frédéric Vasseur raconte ses premiers pas chez Ferrari. « Il y a un an, c’était... ’difficile’ n’est pas le bon mot, mais c’était un véritable défi parce que je suis arrivé assez tard et qu’il y avait une énorme vague de choses à gérer, à comprendre, à découvrir en quelques semaines. C’était quatre semaines avant le lancement et cinq ou six semaines avant Bahreïn. Maintenant, je suis dans une situation beaucoup plus confortable, je connais presque tout le monde dans l’entreprise, le système et je pense que je fais du bon travail, un meilleur travail que l’année dernière, disons. C’est un processus sans fin, la F1. Et si vous avez le sentiment d’être en bonne forme, vous êtes presque mort. Nous devons continuer sur notre lancée et je pense que la dernière partie de la saison s’est plutôt bien déroulée. Mais ce n’est jamais assez, et nous ne devons pas nous arrêter », a déclaré le Français dans des propos relayés par Nextgen-Auto avant de poursuivre. 

«Je me suis dit ’mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?’»

« Tout le monde m’a dit que chez Ferrari, on commençait très bien la saison et qu’on s’effondrait ensuite. Et croyez-moi, après Djeddah ou Melbourne, je me suis dit ’mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?’ Si c’était la bonne partie de la saison, nous allions avoir de gros problèmes. La perception que vous avez de Ferrari d’un point de vue extérieur est probablement erronée. Lorsque j’étais à l’extérieur, je pensais toujours que l’équipe réagissait de manière excessive à chaque événement. Mais l’équipe est restée très, très calme après Melbourne. Nous étions prudents par rapport à la situation et aux faiblesses de la voiture », a reconnu Frédéric Vasseur. Un aveu lourd de sens. 

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