F1 : Scène surréaliste, un pilote vomit en pleine course !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Dimanche au Qatar, les pilotes ont vécu un véritable enfer en piste. Entre des températures et un taux d'humidité élevé, sans compter la vitesse de la piste et les changements de pneus plus fréquents sur ce Grand Prix, tous étaient unanimes pour affirmer que c'était l'une des courses les plus difficile de leur vie. Esteban Ocon n'a pas échappé à la règle, révélant même avoir vomi dans son casque.

La fournaise dans le désert du Qatar a fait vivre un enfer aux pilotes dimanche. Il faut dire que si les chaleurs importantes et un taux d'humidité élevés étaient prévisibles, l'annonce de Pirelli avant le Grand Prix a changé la donne. Compte tenu d'un risque de sécurité, le manufacturier a imposé de ne pas faire plus de 18 tours avec les pneus médiums. Résultat, les pilotes ont fait au minimum trois arrêts, et chaque relai se faisait donc à fond sur une piste relativement rapide. Par conséquent, ils étaient tous exténués à l'arrivée. A commencer par Esteban Ocon qui a raconté son calvaire.

Ocon a vomi au volant de son Alpine !

« Aux tours 15 et 16, j'étais malade dans la voiture. J'ai vomi pendant deux tours et je n'avais jamais connu ça avant. Au niveau musculaire ou du cardio, je peux tenir la distance de deux courses, ça n'a jamais été un problème. Mais pour une certaine raison, dans cette course, il n'y avait pas d'air dans la voiture, c'était comme un sauna », lance le pilote Alpine dans des propos rapportés par L'EQUIPE, avant d'en rajouter une couche.

«J'avais l'impression d'être dans le moteur !»

« J'essayais même d'ouvrir un peu la visière dans les lignes droites, de sortir un peu la main pour diriger de l'air dans le cockpit. J'avais l'impression d'être dans le moteur ! Même mes orteils me brûlaient. Mais le côté mental est le plus important en sport et j'ai essayé de me concentrer sur ce que je devais faire après ces deux tours. Ça m'a pris un tour de trop pour remettre les choses sous contrôle mais j'ai réussi à le faire et à finir. Ç'a été les six points les plus durs à prendre de toute ma carrière », ajoute Esteban Ocon qui a toutefois réussi a terminer septième de cette course. Dans ces conditions, il s'agit d'un véritable exploit.

Articles liés