Urios n’en a pas fini avec les clashs
La rédaction

Personnage important du rugby français depuis plusieurs années, Christophe Urios est considéré comme un grand manager... mais est surtout connu par le grand public pour ses sorties tranchantes. De Castres à Bordeaux, en passant par Oyonnax, l’ancien talonneur a souvent poussé des coups de gueule et son nouveau club de l’ASM Clermont Auvergne va devoir se préparer.

Lors de son départ de l’Union Bordeaux-Bègles en novembre dernier, Christophe Urios semblait vouloir couper avec le rugby pendant quelques mois, visant un retour à l’intersaison. L’occasion s’est présentée beaucoup plus rapidement, puisque l’homme de 57 ans a tout récemment signé en faveur de l’ASM Clermont Auvergne, succédant ainsi à Jono Gibbes. Il va prendre ses fonctions dès la semaine prochaine, avec un premier match programmé pour le 28 janvier en Top 14, face au LOU.

Clermont est-il vraiment prêt ?

A Clermont on a surement souhaité miser sur un entraineur très coté, qui a notamment mené Oyonnax vers les sommets et a remporté un Bouclier de Brennus en 2018 avec le Castres Olympique. Il faudra toutefois s’habituer à la personnalité sulfureuse d’Urios, particulièrement connu pour ses sorties médiatiques et sa gouaille. Deux choses qui ont parfois créé quelques problèmes.

Des souvenirs douloureux à Castres

Du côté de Castres, on n’oublie pas la fin de l’aventure un peu délicate, avec Christophe Urios qui avait refusé de revoir ses joueurs après avoir raté les phases finales de Top 14. « Ne pas être allé à cette fameuse grillade est sûrement un brin égoïste, mais franchement, je n’avais pas envie de les voir » avait-il avoué, dans les colonnes de L’Equipe. « De toute façon, ils le savaient. Je le leur avais dit dans le vestiaire juste après le match. Salut les gars, c’est fini, ciao ! ».

L'affaire Jalibert-Woki, un tournant

Que dire de Bordeaux, où l’épisode l’opposant à Cameron Woki et Mathieu Jalibert a fait couler beaucoup d’encre. « On a des internationaux, des mecs qui ont plein d'ambition et il faut qu'on aille vite ! Cameron (Woki) je ne le vois pas, Matthieu (Jalibert) je ne le vois pas » avait laché Urios après une défaite face à l’USAP, la saison dernière. « On se retrouve 3e. Finalement, sur la 2e partie de saison, on ne mérite pas d’être dans le top 2 ». Résultat, Woki a fini par quitter l’UBB pour le Racing 92 et les choses ne semblent jamais s’être vraiment arrangées avec Jalibert.

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