«On s’en fout qu’il ait mal» : Le XV de France l’attend, Antoine Dupont est réclamé !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Le suspense reste entier concernant la présence d’Antoine Dupont au coup d’envoi du quart de finale de Coupe du monde face à l’Afrique du Sud dimanche. Alors que le capitaine des Bleus a été autorisé à reprendre l’entraînement, Vincent Moscato estime que celui-ci doit être aligné par Fabien Galthié s’il est prêt mentalement, et ce malgré la douleur.

Le compte à rebours arrive à son terme dimanche. Opéré d'une fracture de la mâchoire le 22 septembre, Antoine Dupont est de retour avec le XV de France et prétend à une place de titulaire pour le quart de finale contre l’Afrique du Sud. La question est désormais de savoir si Fabien Galthié décidera d’aligner dès le coup d’envoi son maître à jouer, et aux yeux de Vincent Moscato, la réponse est simple à donner si Antoine Dupont est prêt psychologiquement.

« Il faut savoir si psychologiquement il pourra faire les coups qu’il fait d’habitude »

« Les tests sont là. D’après moi, il veut jouer car une Coupe du monde comme ça, ça ne se loupe pas. A mon avis il veut jouer à tout prix ! La douleur ? C’est un type qui est costaud et il peut la surmonter. Quand tu joues au rugby, tu es habitué à avoir mal. C’est l’appréhension. Il faut savoir si psychologiquement il pourra faire les coups qu’il fait d’habitude, pouvoir utiliser Dupont à 100% », explique l’ancien international sur RMC, dans des propos relayés par Blog-RCT.

« Au pire tu baves un peu et tu saignes des oreilles »

« Bien sûr que s’il prend un coup il va avoir mal mais tu as des piqûres pour faire passer la douleur. Au pire tu baves un peu et tu saignes des oreilles. Mais tant qu’il voit d’au moins un œil, c’est bon, poursuit Moscato estimant que l’aspect mental prime sur le physique en l’espèce. Ce qu’il faut pour Antoine Dupont, c’est qu’il montre qu’il est capable de prendre un trou à l’entraînement, d’aller au tampon. Il est à 20 plaquages par match. S’il n’est plus qu’à 5 ou 6 plaquages par match et qu’il ne prend pas les coups… C’est ça qu’il faut regarder ! On s’en fout qu’il ait mal ou pas ! »

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